Révolution française, révolution populaire, 1789, nouveau régime, Ière République, Convention, convention Thermidorienne, Terreur
A l'aube de l'ouverture des Etats généraux du 5 mai 1789, un climat d'euphorie règne en France. L'espérance laisse croire à un véritable accomplissement du contrat social. Malgré ce climat d'émotion populaire, la situation économique et sociale en demeure pas moins difficile pour les français, en témoignent les émeutes du pain qui précédent ce rassemblement. Dès lors va s'ouvrir une page importante de l'histoire, la révolution française qui va s'étaler globalement sur dix ans.
[...] En septembre 1793, la loi des suspects est adoptée. Tous les ennemis et opposants sont en mesure d'être arrêtés, puis guillotinés, leurs biens étant vendus. Des mesures économiques et sociales sont aussi prises. Le gouvernement fait preuve de dirigisme économique, et de centralisme. Ces mesures sont des mesures de réquisitions, de fixation des prix et des salaires, de ravitaillement pour la population et l'armée (qui compte alors un million d'hommes). On décide aussi de supprimer l'esclavage et d'abolir tous les droits féodaux encore rachetables, sans indemnités. [...]
[...] Les girondins s'opposent aux mesures proposées par les montagnards, qui les accusent alors de trahison. En juin 1793, le peuple s'insurge contre les girondins, qui sont emprisonnés, et souvent tués. Le gouvernement révolutionnaire et la Terreur Suite à l'arrestation des girondins, le chaos règne sur la France. Les montagnards forment une nouvelle convention, et usent de la Terreur dans leur exercice du pouvoir. Les montagnards veulent instaurer un véritable projet politique. Parmi eux, certains sont plus maximalistes que les autres et souhaitent une république plus sociale. [...]
[...] Le peuple parisien soutient la révolution des députés du Tiers-Etat. Mais ils connaissent davantage les ministres du roi. Or, le 11 juillet, le roi a renvoyé son ministre Necker, qui jouissait d'une grande popularité auprès de la population parisienne. Le 14 juillet, le peuple de Paris (principalement de Paris Est) s'arme, en pillant les armureries, ainsi que les Invalides. Ils décident de s'emparer de la Bastille (seulement 7 prisonniers) qui est un lieu symbolique de l'autorité royale. En effet, le roi pouvait y emprisonner qui il souhaitait, simplement par des lettres de cachet. [...]
[...] Le roi est reconnu coupable et est guillotiné le 21 janvier 1793. Cet épisode aggrave la contre-révolution. Des émeutes ont lieu à Lyon ou Bordeaux par exemple. Le défi de la Convention est alors de savoir ce qu'il en sera de l'avenir sans roi. La constitution de l'an I est très démocratique. Une large place est accordée aux citoyens. Mais cette constitution ne doit être adoptée qu'au moment où la paix règnera. En effet, la France connait alors des problèmes de sécurité intérieure (émeutes), et de sécurité extérieure. [...]
[...] Difficultés politiques La monarchie constitutionnelle ne fonctionne plus, pour deux raisons majeures : Le roi s'inquiète de l'évolution du système et redoute des pressions de certains députés. Il est hostile à certaines mesures. Dans la nuit du 20 au 21 juin 1791, le roi fuit mais est arrêté à Varennes. Rattrapé, on l'accueille temporairement au sein de l'Assemblée. Cette fuite instaure une méfiance de plus en plus grande de la part du peuple, qui comprend que le roi n'a pas respecté les termes du contrat. Du coup, un courant de révolutionnaires radicaux se développe à Paris, les sans-culottes. Leur but est d'abolir la monarchie. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture