Au XIXe siècle, être nationaliste, c'est être de gauche. Au départ, c'est un mouvement d'éveil des nationalités. On voit la naissance de nouveaux États tels que la Grèce, la Belgique.... Ce mouvement secoue aussi les grandes puissances que sont l'Allemagne, la Russie… En 1848 éclot le printemps des peuples, mouvement qui aspire à l'unité des peuples sans Etat qui sont opprimés.
Différence entre mouvement des nationalités et nationalisme :
Mouvement des nationalités : affirmation de peuples, de minorités, aspiration à la construction d'une entité politique.
Nationalisme : peut être considéré comme le souci prioritaire de conserver la souveraineté, l'intégrité de la Nation et la volonté d'en affirmer la grandeur. Le nationalisme fait de la Nation une valeur transcendante qui prime sur toute autre considération.
[...] La grande comprendrait l'Autriche et d'autres peuples pas forcément germanophones. La petite Allemagne est choisie par les parlementaires en mars 1849, qui offrent la couronne de l'Allemagne à Fréderic Guillaume IV (cadeau empoisonné). - l'Italie aussi semble s'engager dans la voie de l'unité. Février 1848 : roi du piémont Sardaigne, Charles Albert procède à des concessions constitutionnelles, parfois même symboliques. Le drapeau tricolore (vert-blanc-rouge) de la république puis du royaume est adopté. Dans le même temps : insurrection en Lombardie, à Milan . [...]
[...] Ainsi, les allemands vont commencer à extraire du pétrole, et une mission militaire allemande va être mise en place pour instruire des troupes turques. Hostilité de la part des anglais et des russes qui convoitaient cette région. Course à l'armement. Sentiment xénophobe en France et en Allemagne entretenu par les nationalistes. Climat de xénophobie en France contre les Allemands. En Allemagne à partir de 1890, Guillaume II met en place une politique mondiale d'expansion, Weltpolitik, qui allie génie allemand et supériorité de la race allemande. La haine des étrangers est aussi envers les autres peuples européens. [...]
[...] Une canonnière dont les canons sont pointés vers la ville. Le ton monte entre Paris et Berlin comme lors de la précédente crise. On réunit autour d'une table les protagonistes et une conférence se tient à nouveau. C'est la politique du donnant donnant : les français se voient reconnaître leur protectorat sur le Maroc, mais, en contrepartie, l'Allemagne obtient notamment une partie du Congo français, ce qui permet à l'Allemagne d'étendre ses colonies en Afrique. On a vraiment failli connaître un grave affrontement. [...]
[...] Cavour entreprend une réforme militaire et une modernisation économique du royaume > Etat puissant. Patient travail diplomatique : Participe à la guerre de Crimée alors qu'il n'a aucun intérêt dans l'affaire > perte de 2500 soldats. Mais en même temps : gain politique car le royaume participe au congrès de Paris de 1856 où Napoléon III prend le parti du Piémont contre les autrichiens. Premier rapprochement. Janvier 1858 : Napoléon III victime d'un attentat, l'œuvre d'Orsini, un indépendantiste italien. De sa prison, il écrit une lettre à Napoléon III qui va l'émouvoir, publiée au Moniteur : journal universel du Second Empire. [...]
[...] La Russie veut contrôler d'abord les détroits entre la mer noire et la mer Méditerranée (Bosphore et Dardanelles), détroits alors détenus par l'Empire Ottoman. De plus, la Russie souhaite se poser en protecteur des États et des minorités orthodoxes des Balkans, ce qui l'amène à soutenir les Serbes, les Bulgares et les Roumains dans leur désir d'émancipation. L'Autriche- Hongrie exerce une certaine prédominance dans les Balkans et est très hostile à toutes les revendications nationalistes dans son propre Empire multinational, elle craint que la multiplication des revendications autonomistes des Balkans provoque un éclatement de son propre régime. [...]
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