La période révolutionnaire, puis napoléonienne, a joué un rôle d'accélérateur. Et de fait, les colonies espagnoles se sont retrouvées isolées de la métropole. Tout d'abord, la métropole s'est affaiblie. L'Espagne a en effet été envahie en 1808. Napoléon place alors son frère à la tête du royaume d'Espagne, après avoir dépossédé les Bourbons. Puis de 1810 à 1824, la métropole s'affaiblit encore du fait d'un conflit avec les colonies. Ferdinand VII est interné au Château de Valençay jusqu'en 1814. Les guerres d'indépendance vont se dérouler entre 1810 et 1824.
[...] De là naissent les premières revendications indépendantistes. Un groupe de jeunes soldats commence la conspiration. Leur objectif est de créer un gouvernement à Minas Gerais. Ce groupe est emmené par Joaquim José Silva Xavier, dit Tiradentes Toutes les élites vont se joindre à lui vers 1790-1791 mais il va être dénoncé, pendu puis écartelé le 21 avril 1792. Tiradentes est le symbole de la lutte pour l'indépendance brésilienne. Après cette période de tumultes, on assiste à un retour au calme au Brésil. [...]
[...] Proclamation de l'indépendance ou accession de fait : l'Argentine en 1810, le Paraguay en 1810-1811, le Venezuela en 1811, le Chili en 1818, la Colombie en 1819, le Pérou en 1821-1824, le Mexique en 1822, l'Amérique centrale en 1823, la Bolivie en 1825, l'Uruguay en 1826-1829. Les acteurs principaux et les grandes bataillent : Simón Bolívar, le libertador de la Grande Colombie (Venezuela, Pérou, Colombie). Il est victorieux à Junin en août 1824. Francisco de Miranda au Venezuela Antonio José de Sucre au Pérou et en Bolivie. Il remporte la bataille décisive d'Ayacucho, le 9 décembre 1824. José de San Martin, en Argentine et au Chili. Iturbide au Mexique. [...]
[...] L'Eglise a donc perdu de son pouvoir social, d'autant plus que les fonctions ecclésiastiques sont de moins en moins attirantes. Les couches populaires : Les paysans ont bénéficié de la Révolution française, profitant d'un agrandissement de leurs propriétés. Ces paysans sont liés par le sacrifice du sang pour la patrie sous l'Empire, et dès lors, gloire est réservée aux survivants. Napoléon Bonaparte est adulé. Il existe parmi cette classe une nostalgie de la fraternité d'armes et un patriotisme outrancier (Nicolas Chauvin). Cependant, cette paysannerie n'est pas homogène, puisque seuls les plus riches ont pu acheter des biens nationaux. [...]
[...] Le système économique et social dans les colonies. Les métropoles européennes imposent un exclusif colonial, c'est-à-dire que les colonies ne peuvent faire du commerce qu'avec la métropole. Ce commerce concerne des produits issus de la forêt tels que le bois (bois- brésil, bois de campêche) ou l'indigo, et des produits agricoles tels que la canne à sucre, le café, le cacao. Enfin, des produits miniers (or et argent, dans les mines de Potosi et Zacatecas). Le coton est aussi commerce. [...]
[...] La Révolution française a supprimé la plupart des entraves au capitalisme. La noblesse est victime de la révolution, mais a moins perdu qu'on pourrait le croire. Dans les années 1800-1810, les nobles exilés ont pu rentrer dans les pays et parfois même racheter leurs anciens domaines. Les nobles ont perdu leurs droits seigneuriaux, mais restent très riches. Ils conservent un prestige même si leur prééminence sociale a disparu. Ils gardent donc une influence sur les paysans et restent un modèle pour la bourgeoisie. [...]
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