3 termes:
- histoire
- pensée
- politique
Ces 3 termes, mis côte à côte, montrent qu'il y a plusieurs façons d'envisager ce cours.
La 1ère façon est la démarche qui est propre aux historiens. L'idée, pour les historiens, c'est qu'on va étudier l'histoire des idées, des doctrines, en tant qu'elles se succèdent chronologiquement.
Le 2nd point de vue est le point de vue des politologues. Ce point de vue consiste à rechercher parmi les différentes théories ce qui constitue véritablement la politique.
En réalité, la meilleure approche d'un cours d'histoire des idées consiste à montrer que derrière les idées actuelles il y a des idées qui sont beaucoup + anciennes et qui ont été montrées avec beaucoup + de pertinence et d'éloquence.
Victor Hugo, dans « Les misérables », déclarait « n'importe, et quoi qu'on en dise, la Révolution française est le + puissant pas du genre humain depuis l'avènement du Christ ».
Il veut dire qu'en réalité toutes les idées politiques des 19è et 20è s. se positionnent par rapport à la Révolution française.
Nous allons nous efforcer d'analyser les grands courants de pensée issus de 1789.
[...] et de la Révolution française. Il dit que les hommes de 1789 n'auraient pas dû se contenter de faire table rase du passé, ils auraient dû mettre en place un monde nouveau. L'entreprise de démolition commencée en 1789 ne fait que se poursuivre. Il faut donc la stopper. Il entend positif au sens scientifique; c'est-à-dire que l'homme politique doit agir comme un scientifique; c'est-à-dire qu'il doit observer les faits, dégager des lois, et bâtir un système de pensée. D'après cette définition, Auguste Comte passe pour l'un des fondateurs de la sociologie moderne, car il étudie les phénomènes sociaux. [...]
[...] Maurras est surtout un adversaire de la centralisation napoléonienne. Nos institutions actuelles sont pour l'essentiel des héritages de Napoléon. Maurras lui reproche l'excès de bureaucratie, le trop d'État, et il pense que seule la monarchie est suffisamment forte pour décentraliser, car le roi a pour mission de veiller à ce que la nation demeure une et indivisible. La décentralisation prend 2 formes: la décentralisation territoriale la décentralisation professionnelle; c'est-à-dire qu'il v eut remettre au goût du jour les anciennes corporations d'Ancien Régime. [...]
[...] La collectivisation des biens ne suffit pas. Il faut en + faire en sorte que le savoir et l'instruction, longtemps réservés à l'aristocratie et à la bourgeoisie, soient mis à la portée du + grand nombre. La solution est de mettre en place un enseignement populaire (réservé à tous) et gratuit. Baboeuf compte supprimer les codes sociaux à caractère aristocratique (les mentalités bourgeoises). Il veut aussi supprimer les différentes manifestations du luxe. Il est hostile au monde urbain, car il accuse la ville d'avoir la + forte concentration d'inégalité. [...]
[...] En 1924, Trotsky est mis en minorité, avant d'être exclu du parti en 1927. Trotsky va connaître environ 25 ans d'exil en Europe et en Amérique à cause de Staline. Pendant cet exil, Trotsky n'aura de cesse de critiquer le régime des Tsars ainsi que le gouvernement de Staline. Pour Trotsky, la révolution est possible même dans les pays qui n'en sont pas au stade le + avancé du capitalisme. Pour cela, il faut 2 éléments : un régime parlementaire moderne la concentration industrielle Or, le problème est qu'en 1917 la Russie ne remplit aucune de ces 2 conditions. [...]
[...] L'exercice du pouvoir est le fait d'avoir l'expérience du gouvernement pour préparer le passage au socialisme en accélérant le rythme des réformes. Ces réformes visent toutes à atteindre la justice sociale. Et comme elles seront de + en + nombreuses, on atteindra donc le socialisme. En 1936, l'URSS est menacée par la montée du fascisme en Europe, et pour éviter que les fascistes ne prennent le pouvoir, les Russes vont encourager dans la plupart des pays la mise en place de gouvernements de front populaire. [...]
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