L'idéologie est un néologisme c'est-à-dire un terme qui a été forgé expressément par quelqu'un. Cet auteur est un idéologue appelé Antoine Destutt de Tracy (1754 - 1836).
Il a présenté un mémoire dans lequel il forge le concept d'idéologie à partir du grec, ideologos : la logique d'une idée, le discours d'une idée.
Il utilise ce concept pour désigner la science qui a pour objet l'étude des idées.
C'est bien d'une science, une science des phénomènes mentaux, qui a pour objet de donner un fondement rationnel à la critique des traditions.
Le terme d'idéologie va changer de sens : ce n'est plus aujourd'hui la science des idées.
Cela ne va pas être la science d'un phénomène mais le phénomène lui-même.
Que sont aujourd'hui les idéologies ?
Ce sont des systèmes d'idées, de croyances, d'opinions.
Certains auteurs considèrent que l'idéologie n'est qu'une partie d'un ensemble plus large constitué par les croyances.
De manière plus moderne, on utilise dans un Etat le terme d'idéologie lorsque l'on veut traiter de l'organisation politique et sociale, des sociétés ou de leur devenir.
Quelle est la fonction des idéologies ?
Offrir une justification à un certain nombre de valeurs dont on présume qu'elles sont à même de fonder un ordre social ou de consolider l'ordre social existant.
Louis Dumont : il définit l'idéologie comme "l'ensemble des idées et des valeurs communes dans une société".
Ce terme d'idéologie a pris depuis longtemps, un aspect péjoratif.
L'influence prégnante a été celle du marxisme et dès lors, l'idéologie ne signifie plus la science des idées ou les idées elles-mêmes mais un ensemble de théories et de valeurs qui sont produites par les sujets sociaux et qui sont le reflet de leur situation matérielle.
L'idéologie est alors vertement critiquée pour deux raisons essentielles : d'abord parce qu'elle est déterminée et ensuite parce qu'elle est fausse.
? L'idéologie n'est pas une réflexion libre de la part de la pensée humaine. Ce n'est pas non plus une réflexion désintéressée.
Elle est déterminée par les conditions objectives de la vie humaine c'est-à-dire par les rapports sociaux, rapports sociaux eux-mêmes déterminés selon le marxisme par les conditions économiques.
? L'idéologie est le produit inconscient d'une situation de classe et donc c'est une vision nécessairement déformée de la réalité.
L'idéologie a une apparence : apparemment, c'est un système intellectuel organisé, complexe, qui paraît présenter toutes les garanties d'objectivité et de rationalité (...)
[...] Titulaires de droits, les individus engendrent par leurs actions et interactions, un ordre harmonieux. Ici, on doit distinguer trois catégories d'ordres qui ont été mis en lumière par Hayek : Ordre des conservateurs ou de la droite : c'est l'ordre naturel. Il doit être respecté car fondé sur des croyances ou des traditions. Ordre artificiel ou construit : le constructivisme selon Hayek. C'est le fait de considéré que le seul ordre qui vaille dans une société est un ordre élaboré volontairement par les individus. [...]
[...] Il fait des études de droit à Vienne et va devenir rapidement libéral. Carl Menger, fondateur du marginalisme aura une grande influence sur lui. Eugène Böhn Bawerk. Mises va avoir quelques difficultés à l'université : il devient docteur en droit en 1906 mais ses idées libérales ne sont pas bien acceptées par les universitaires et il va tourner sa carrière vers le secteur privé, tout en continuant à enseigner. Il va devenir économiste en chef de la chambre de commerce de Vienne. [...]
[...] Il s'agit de savoir ce que pensent les libéraux de ces termes. On peut partir d'une opposition totale entre le libéralisme et le positivisme juridique tel qu'il a été exposé par Kelsen. Le positivisme juridique définit les constitutions de manière normative : il s'agit d'une règle première qui commande toutes les autres règles. Pour les libéraux, la constitution est toute à la fois autre chose et bien plus que cela. Hayek définit la constitution comme une superstructure dressée pour garantir le maintien du droit. [...]
[...] L'État a pour mission de châtier les spoliations entre citoyens, mais en même temps, les américains font en sorte que l'État lui même, ne devienne pas spoliateur. En France, c'est tout autre chose : les démocrates souhaitent également que l'État démocratique soit un moyen d'égalisation entre les citoyens et les démocrates confient ce soin à la loi, tant bien que la force commune tend à devenir une force de spoliateur. Bien des libéraux du 19ème n'acceptent pas la démocratie et seront gênés par le développement du suffrage universel. [...]
[...] Il expose que les buts du commerce et de la guerre sont identiques : il s'agit de posséder ce que l'on désire. Il y a une différence : la guerre utilise la violence et le commerce utilise le moyen du grès-à-grès. La guerre est parfois néfaste aux gouvernés mais elle est parfois utile aux gouvernants : à toute époque, la guerre sera pour les gouvernements un moyen d'accroitre leur autorité C'est une idée traditionnelle chez les libéraux. Les libéraux autrichiens vont confirmer plus tard que les périodes de guerres sont d'autant plus néfastes qu'elles aboutissent à un accroissement de la sphère de l'État. [...]
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