Les idées politiques sont souvent des formes de réponses, que les auteurs essaient d'apporter à des problèmes concrets qu'ils rencontrent dans leur vie sociale et politique. Ce document analyse l'évolution des idées politiques modernes, depuis le Léviathan de Hobbes jusqu'à Le Concept de Société de Tocqueville.
Extrait :
" Hobbes dans ''Le Léviathan '' cherche à apporter une réponse à des problèmes concrets comme la violence. Selon lui, la violence est toujours présente, l'ordre politique est une réponse au problème. Si l'Homme poursuivait sa vie et continuait à vivre cette violence endémique, sa vie serait besogneuse, solitaire, quasi-animale et brève. Il constate que les gens autour de lui s'empoignent notamment sur des questions religieuses. Il cherche donc une solution qui permettrait à des gens croyant des choses différentes de coexister au sein d'une même cité. Son problème est de trouver une réponse à la violence, celle-ci risquant d'autant plus de s'exprimer que les gens ont des croyances différentes.
Machiavel se comparait à juste titre à un découvreur de continents en politique. Machiavel est un Florentin qui a appartenu au courant de la Renaissance. Dans son livre ''Le Prince", il s'interroge sur l'essence des principautés, comment les conserver, les acquérir, les maintenir. Il ne veut pas dresser un portrait du « prince nouveau », ça ne serait que de vaines spéculations. Il faut partir de la réalité des choses, de la vérité effective. Le prince doit savoir être mauvais si c'est nécessaire pour la conservation de l'État. Machiavel va plus loin en estimant que certains défauts peuvent s'avérer plus utiles à la conservation de l'État que ne le seraient des qualités. Machiavel cristallise à sa manière un certain nombre d'innovations dans l'ordre de la pensée politique. Il ouvre, la première vanne de la modernité. Il opère une sorte de transformation de la pensée qui la détache du socle des auteurs anciens ; une révolution réaliste. À sa manière, il exprime une pensée, quelque chose qui appartient en propre à la modernité politique. Machiavel contribue à former la pensée politique et nous permet de les voir."
[...] La nécessité de ces conventions à quelque chose à voir avec l'insuffisance du droit Le droit de tous les Hommes à toute chose (us inomnia) n'est mieux que si personne n'avait droit à rien. La situation dans les deux cas est invivable. Il y a une situation désespérante qui est l'état de nature, pour sortir de cette situation il faut envisager des mesures radicales, parmi lesquels la logique du dessaisissement. La peur centrale chez Hobbes, semble plutôt bonne conseillère. C'est la découverte de cet ennemi commun qu'est la mort qui va amener les Hommes à réfléchir à ce qu'il faut faire d'un point de vu rationnel pour échapper à l'état de nature. [...]
[...] La science de ces lois n'est autre que ce Hobbes va appeler la Philosophie morale. La philosophie morale n'est rien d'autre que la science de ce qui est bon/mauvais dans le commerce et la société des Hommes. À partir de ce simple présupposé que tous les Hommes in fine tiennent à conserver leur vie. Toutes les règles dégagées ne sont en fait que des moyens pour réaliser la paix. Hobbes procède toujours de manière logique. - Les Hommes s'acquittent de leur convention une fois celles-ci passées sans quoi elles n'auraient aucune valeur et seraient vide. [...]
[...] La thématique religieuse est bien souvent mêlée à ces enjeux. C'est très précisément au 16e et 17e siècle que l'on assiste à l'idée qui s'affirme avec force que pour préserver, la paix entre les gens, paix gravement menacée par les violences précédentes, il faut une instance politique capable d'imposer cette paix par delà les passions humaines parmi lesquels la passion religieuse est centrale (en tout cas à cette époque). Contexte politique et Croyance religieuse C'est dans ce contexte que se mettent en place les concepts de Souveraineté (J. [...]
[...] Il examine la possibilité des sociétés politiques animales (fourmis, abeilles et autres vivent en société ; pour ce motif ils avaient été rangés par Aristote parmi les animaux politiques.)Il ne s'agit pas de montrer qu'il y a quelque chose comme une organisation politique naturelle que les Hommes partageaient avec un certain nombre d'animaux politiques, il s'agit d'appuyer l'idée que l'organisation politique des Hommes n'a plus rien à voir avec une quelconque société animale. Il s'agit de dé-artificialisé la politique. Le choix de Hobbes est de mettre l'accent sur ce qui distingue. Les Hommes entre luttes les uns avec les autres pour des questions d'honneur et de dignité, ce sont des notions qui ne trouveraient pas leur place dans les motivations des animaux. [...]
[...] Cette forme d'emboitement hiérarchique que l'on connaissait avant se défait. La politique s'autonomise, s'émancipe, s'affranchit de l'emprise du religieux. Ce n'est pas seulement la politique qui va se dissocier du religieux, c'est évidemment aussi la morale, et la science. L'efficacité en politique par n'importe quel moyen Il y dans le chapitre l'histoire d'un homme terrible qui a vécu toute sa vie, nous dit Machiavel, dans la scélératesse, c'est Agathocle de Sicile, devenu roi de Syracuse. Militaire à l'origine, cet homme monte en grade et devient Tyran. [...]
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