Histoire des idées politiques, libéralisme contemporain, socialisme, capitalisme, néolibéralisme, Etat-providence, John Meynard Keynes, spéculation boursière, école de Fribourg, monétarisme, école de Chicago, Milton Friedman, ultralibéralisme
Face aux effets sociaux indésirables du libéralisme politique en Europe au XIXe siècle, face à la montée de l'idéologie socialiste en opposition au libéralisme lui-même, la pensée libérale a cherché à mitiger la logique fondamentale de l'individualisme. Sans remettre en cause les principes, elle a cherché à en tempérer les applications par une acceptation historiquement croissante du rôle de l'État. Ainsi est apparu très tôt un néo-libéralisme légitimant le rôle de l'État dans la régulation sociale y compris dans le secteur économique lui-même.
[...] Ludwig Von Mises (1881-1973) Ludwig Von Mises est né en 1881 à Lemberg, en Autriche-Hongrie. Il obtient à 25 ans le titre de Docteur en Droit et Sciences sociales de l'Université de Vienne. Professeur réputé, l'histoire troublée de l'Europe centrale lui interdira d'être un pur Viennois. Il enseigne un bon de siècle à l'université de Vienne de 1913 à 1938 ; il fut le nazisme et s'exile à Genève où il exerce à l'Institut d'Études Internationales de 1934 à 1940. [...]
[...] Ayn Rand oppose le pouvoir économique source de valeurs, et de richesses, incarné par l'homme d'affaires, au pouvoir politique réduit à son aspect de contrainte pénale engendrant la peur, incarné par le bureaucrate. Ce partisan acharné du capitalisme ne supporte l'existence d'un gouvernement que dans la mesure où celui-ci a pour mission d'empêcher le recours à la force physique dans les rapports humains. Le gouvernement n'est admissible que s'il agit comme représentant du droit de chacun à l'auto défense , que s'il recourt à la force exclusivement par représailles contre ceux qui y ont recours les premiers . [...]
[...] Pour lui, les crises économiques du XXe siècle, notamment celle de 1929 ne serait pas le fait de l'excès d'interventionnisme de la part de l'État Les mesures sociales de l'État-providence vont à l'encontre de leur finalité. Elles accroissent la pauvreté sans diminuer l'exploitation, favorisent l'assistance et la paresse en empêchant la prospérité. Selon Friedman, l'État se renforce sans libérer les individus. Le remède, c'est le monétarisme . Pour l'économiste américain, l'inflation est la principale cause des crises économiques à toutes les époques. [...]
[...] Mais dans les années 50, les thèses de Keynes l'emportent sur les siennes. Il quitte l'Europe pour les États-Unis où ses idées ultralibérales vont trouver un climat favorable à l'Université de Chicago. Il est l'homme de deux ouvrages importants : dans La route de la servitude (1944) il apparaît comme un libéral engagé contre le socialisme. Il y critique les régimes totalitaires ; dans Droit, législation et liberté (1960), il élabore une véritable somme de son approche libérale des institutions et du droit. [...]
[...] Cela ne signifie nullement qu'il trouva dans son berceau une richesse matérielle importante, mais plutôt qu'il eut la chance de vivre dans un environnement familial cultivé et attentif. Ce capital culturel sera d'une grande valeur pour son avenir intellectuel. Son père, John Neville Keynes était chargé de cours à l'Université de Cambridge où il enseignait la logique et l'économie politique. Sa mère, Florence Ada, fut l'une des premières femmes diplômées de l'enseignement supérieur. Elle fut d'abord la première femme à devenir conseillère municipale à Cambridge puis s'y fit élire maire en 1932. [...]
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