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Dans les manuels classiques d'histoire des idées politiques, on peut constater que peu, ou pas, de pages sont réservées à l'analyse de ce que la plupart des auteurs appellent au mieux la pensée révolutionnaire quand ils n'en nient pas l'existence.
Mais on peut se poser la question, n'est-il pas anormal de réserver plus de place dans une histoire des idées politiques à la restauration monarchique qu'à la révolution, parce que plus d'oeuvres doctrinales ont eu lieu avant 1789. C'est pourtant bien entre la prise de la Bastille (14 juillet 1789) et le 9 thermidor (novembre 1794) qui correspond à la chute de Robespierre que se sont formés à travers la presse et les milliers de pamphlets diffusés par la libération, nombre de symboles, de mots, de concepts et d'idées politiques, la liberté, l'égalité, la fraternité, les droits de l'homme, les mots nation, peuple citoyen.
Autant de mots et de concepts formés par la presse libérée, grâce à l'immense travail de réflexion qui a posé les bases des grands courants de la pensée politique républicaines, avec le libéralisme, romantisme, socialisme, communisme dont les fondements idéologiques vont naître de la Révolution française.
[...] La Révolution française a substitué des nouvelles institutions solidaires aux anciennes institutions féodales. 1ère thèse provocatrice de l'ouvrage, celle de la continuité de l'Ancien Régime et de la Révolution, qui ne serait que le parachèvement du processus de nivellement de la société et de la centralisation administrative commencée sous la monarchie absolu. « Si la centralisation n'a point péri dans la Révolution, c'est qu'elle était elle-même le commencement de cette révolution et son signe ». Les droits féodaux même si leur substance pouvait apparaitre odieuse, étaient en réalité déjà en large partie détruit avant même l'abolition des privilèges. [...]
[...] La disposition à en croire la masse augmente, et c'est de plus en plus l'opinion qui mène le monde ». Tocqueville voit en l'opinion publique une menace réelle pour l'indépendance et la liberté d'esprit. En effet, « il n'y a aucun pays où il règne en général plus d'indépendance d'esprit et de véritable opinion qu'en Amérique ». Problème du conformisme, la majorité démocratique réduit au silence par sa force toute pensée dissidente. C'est pour cela que l'Amérique depuis la révolution n'a pas produit de grand écrivain ni de pensée vraiment originale. [...]
[...] Réponse, Tout. » Qu'à t il était jusqu'à présent dans l'ordre politique ? Rien Que demande-t-il ? À devenir quelque chose » Un discours de volontarisme politique qui puise ces concepts dans la théorie de la volonté générale Rousseauiste et également se mêle un discours rationaliste fondé sur la raison au soubassement économique qui va lier le droit suffrage comme les physiocrates à la propriété foncière. Le tiers état est tout. Donc selon Seyès, ces membres sont le moteur de l'économie, de l'agriculture, des manufacture, du commerce. [...]
[...] Tocqueville a du mépris pour les socialistes utopistes et les républicains radicaux. « J'ai toujours pensé que dans les révolutions et surtout dans les révolutions démocratiques, les fous ont joué un rôle politique considérable ». Il condamne le coup d'État en 1851, mais ne sera pas un grand opposant à Napoléon à qui il reconnait des qualités. §2 : Le providentialisme démocratique : les leçons de l'expérience américaine. Tocqueville va être le premier à tourner son regard vers l'Amérique pour voir « ce qu'est une grande république ». [...]
[...] Chacun des petits incidents de la vie privée semble les faire naître, et pour les goûter il ne faut que vivre ». L'une des premiers effets de l'égalité des conditions réside pour Tocqueville dans cet amour de l'indépendance dont certains esprits timides s'effrayent car il peut conduire à l'anarchie. ` L'un des paradoxes de la démocratie est que l'isolement des individus peut conduire à l'abandon de la société elle-même. Cela peut entraîner, en cas de faiblesse fatale du pouvoir gouvernemental, la réduction du corps social en poussière. [...]
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