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Platon est un philosophe de la fin du Ve siècle et de la première moitié du IVe siècle (429-348 avant J.-C.). Platon est issu d'une famille aristocratique d'Athènes. Il a été élève de Cratyle, élève de l'école d'Héraclite, mais aussi de Socrate. Il a été enseigné par celui-ci durant une dizaine d'années jusqu'au suicide de son maître. C'est un homme ayant beaucoup voyagé et ayant même été vendu comme esclave ; l'esclavage à Athènes est une institution. Il a été racheté de justesse par une personne riche. Durant toute sa vie, il a fondé une école : l'Académie, du héros Académos. Il devient maître et forme des disciples, notamment Aristote qui fondera également une école. Il va donc diffuser les idées de son maître Socrate par une structure d'enseignement, celle du dialogue. Il écrit donc des livres où le personnage Socrate dialogue contre les sophistes. Sophia Philosophis : Sagesse. Mais pour Platon, les sophistes sont les ennemis de la philosophie et de la sagesse, tout comme pour Socrate.
[...] Le politique n'est pas gouverné par une philosophie, mais il y a une relativité du philosophe. Dans sa recherche du bonheur et du bien, il n'y a pas un gouvernement entrainé par la sagesse philosophique, mais le sens d'un ordre politique est en vue d'une fin, le bonheur et le bien. On est toujours dans la genèse de l'ordre politique avec des vivants politiques et pas de contrats. Chez Cicéron, il pense juridiquement et tout par le droit. Il y a une dimension empirique et pas uniquement du rationalisme dans la théorie de la loi. [...]
[...] La loi positive a donc sa spécificité propre, car elle est façonnée par les hommes et crée le politique. Mais il n'y a pas de ressemblance entre loi positive et divine. Il n'y a donc pas de théocratie sous l'autorité d'un clergé. Un droit positif aujourd'hui est rationnel uniquement par elle-même alors qu'à l'époque, elle a besoin d'une loi divine. Pour Thomas d'Aquin, le politique a son existence rationnelle propre. L'homme est naturellement politique et peut fabriquer sa loi du moment qu'elle respecte la loi naturelle, de Dieu. [...]
[...] Le Bien est en nous et est intérieur à nous. Nous y aspirons naturellement et nous désirons alors la justice, car elle nous permet d'accéder au bien. Pour Platon, l'homme est habité par le bien. L'homme est un microcosme qui n'est donc que le reflet du macrocosme, du cosmos. L'homme est un petit monde en lui-même qui est le reflet du grand monde. Les idées platoniciennes ne sont pas extérieures à l'homme, mais font partie de lui. Elles ne sont pas des concepts. [...]
[...] C'est donc par l'âme que vient l'ordre ou le désordre. Le communisme platonicien La cité idéale platonicienne passe par un gouvernement de philosophes, qui ont la sagesse, qui connaissent le cosmos et peuvent agir sur la cité. L'idéal est dans la finalité et dans le communisme, car par définition, c'est la cité qui recherche la justice, l'harmonie absolue. Tant que le communisme n'est pas achevé, on est dans une distorsion entre l'égoïsme et la perfection humaine d'une société où les hommes ont les mêmes biens et vivent ensemble parfaitement. [...]
[...] On est dans une époque utopique avec la volonté d'un monde parfait. Luther va entrainer la création de nouveaux groupes de pensées pour se révolter contre le seigneur par exemple. Des disciples radicaux vont apparaitre, car ils effrayent les princes et peuvent entrainer un échec de sa réforme : Luther va devoir les combattre et il va écrire pour défendre ses idées en entrant dans le domaine politique. En 1523, il publie un traité intitulé L'autorité temporelle et les limites de l'obéissance qu'on lui doit. [...]
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