1ere année licence droit
Emmanuel Kant, philosophe des lumières du XVIIe siècle se pose trois questions :
Qu'est ce que je peux connaître?
Qu'est ce que je dois faire?
Que m'est-il permis d'espérer?
La première question est relative à la connaissance, à la philosophie théorique. Les deux dernières questions ont rapport à l'action et à la règle qui la gouverne. La troisième résulte de la précédente soit que nous soyons croyants soit que nous ne le soyons pas.
Qu'il s'agisse d'une loi ou d'une règle, une norme n'est jamais qu'un phénomène au sens étymologique. Un phénomène qui apparaît, qui est le produit de quelque chose. Or, la règle en particulier juridique, la loi par exemple, est le produit de la politique. C'est la politique et le champ politique qui vont être codifiés de façon technique pour en faire une règle de droit.
[...] Existe-t-il un organe distinct du peuple qui peut s'y substituer ? Rousseau donne la réponse du concept du législateur. Dans cet appel à un être quasi mystique qu'est le législateur, cet être extraordinaire doit apporter une lumière qui permettra au peuple d'avoir une vision sûre de la volonté générale. Le législateur va proposer au peuple son système de législation, c'est-à-dire les lois fondamentales d'une société politique qui est dorénavant appelée Constitution. Les commentateurs de l'œuvre de Rousseau voient dans ce concept très particulier du législateur chez R la vocation de figures mythologiques ou religieuses. [...]
[...] Tu nous expliques contrairement à des auteurs contemporains nostalgiques de la monarchie absolue, il nous explique qu'on s'épuiserait en vain à lutter contre la démocratie quelque soit ses formes, la démocratie est un fait incontournable de l'histoire, fait d'ailleurs et c'est le paradoxe de l'histoire qui a été provoquée par l'ancien régime lui-même. Le paradoxe fondateur est que . Paradoxal, car depuis l'avènement en France de la monarchie absolue, les monarques n'ont eu de cesse de raboter la puissance de l'aristocratie. La monarchie absolue a préludé à une certaine égalité des sujets. [...]
[...] En fait, on ne le sait pas assez est surtout l'inventeur du présidentialisme. En fait, le véto du président américain. La personne du monarque est inviolable et sacrée, il est, en tant que chef de l'exécutif, politiquement irresponsable. Quel que soit le régime, il est toujours politiquement irresponsable. Qui peut en revanche endosser cette responsabilité ? Ce sont les ministres qui peuvent endosser la responsabilité, le corps législatif, ils ont la responsabilité politique. Le roi le monarque lui ne peut pas être puni. [...]
[...] Et cette confusion des pouvoirs ne serait plus à même d'exercer la liberté politique. Le monarque se doit de faire appliquer la loi, mais a aussi une fonction de contrôle sur le législatif par l'intermédiaire du véto. Le législatif peut résister à l'exécutif, car lui sera assurée la périodicité des sessions. Montesquieu veut répudier un régime où le monarque régit seul en congédiant le Parlement. Il fait une critique du régime français où les états généraux ne se sont plus réunis depuis plus d'un demi-siècle. [...]
[...] Il va avoir le bénéfice de la solidarité. Mais, inévitablement, il va y avoir des conflits, des vengeances, mais la pitié naturelle sera là. L'établissement de propriété privée permet de rationaliser les cultures, d'assurer un système de prévoyance, de se projeter dans l'avenir, mais pour développer une agriculture, ce premier homme qui aura l'intuition d'établir une propriété privée, n'aura de cesse que d'étendre son terrain. La propriété privée, celle que le premier cultivateur va instituer, est à l'origine de l'inégalité entre les hommes. [...]
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