L'idée de liberté : la liberté s'arrête là où commence celle des autres, précepte morale. Si ce précepte n'est pas respecté, le droit apporte des définitions. Il y a une définition juridique dans la DDHC qu'on garde en droit français : article 4 DDHC, adopte la définition de Rousseau donné dans le contrat social, la liberté consiste à faire tout ce qui n'est pas interdit par la loi. Autrement dit, la loi n'est là que pour mettre des limites. C'est une définition naturaliste. La loi ne crée pas la liberté, elle est là et existe, on a cette liberté à la naissance : article 1 DDHC : les hommes naissent et demeurent libres et égaux. Cette liberté doit cependant être encadrée pour qu'on puisse vivre en société. Hobbes avait démontré qu'il était dans la nature humaine de faire la guerre, si on le laisse libre, la vie sociale est impossible. Cette société ne fait donc que reconnaître et réglementer la liberté et non la créer. Seule la loi peut encadrer la liberté. Avant 1789, c'était le roi qui encadrait la liberté. On parlait “des libertés” données par le roi. A partir de la révolution on parle de “La liberté”. “Les libertés” étaient des privilèges. Définition de Montesquieu : La liberté consiste à faire tout ce que les lois permettent. On est donc plus dans un système de liberté naturelle. A la naissance on n'a pas de liberté, c'est la société et le droit qui donnent des libertés. Ces libertés pourront être différentes d'un individu à un autre. Suivant la naissance et les origines on n'aura pas les mêmes libertés.
On a deux types de liberté : celle de rousseau, naturelle qui suppose l'égalité en droit ; et la liberté aristocratique de Montesquieu, ou liberté à l'anglaise qui est celle traditionnelle des monarchies. Dans cette dernière l'espace de liberté dépend de la naissance.
Des idées n'ont donc pas toujours eu la même définition selon les époques.
[...] Son esprit est trop favorable à la tyrannie par l'obéissance prônée par tous les chrétiens. Donc, il faut tout ramener à l'unité politique. Il rend hommage à Hobbes. Quelle religion Rousseau propose-t-il ? Une religion civile qui fait aimer ses devoirs aux citoyens, mais sans aller au-delà. Tout le reste ne doit être qu'affaire privée. Il propose que le souverain établisse les articles d'une religion civique, avec le sentiment de sociabilité, les éléments pour être un bon citoyen, un sujet fidèle. [...]
[...] C'est un salut individuel. Le rapport à la religion et à Dieu devient donc un rapport individuel du fait qu'aux yeux de Dieu, chaque Homme est libre et égal. Idée du bonheur aux 17 et 18, tout tourne autour du bonheur chez les auteurs. Le mot optimisme apparaît au 18 (en 1727 dans le dictionnaire de l'Académie française). C'est le bonheur sur la Terre. Jusqu'à présent on parlait de Salut et de paradis. Dans l'idéologie traditionnelle (T.Acquin), la vie sur la terre n'est qu'une expiation du péché originel. [...]
[...] Omniprésente dans les idées politiques à partir de 1820-1825. La question de l'assimilation de la majorité à l'unanimité. Sur la question de l'égalité, pour les libéraux il ne fait aucun doute que la seule égalité qui se conçoit est l'égalité juridique à la naissance. Le rôle de l'État doit se borner au respect de cette égalité juridique. La constitution devra déclarer inviolable cette égalité en droit. Le rôle de l'État s'arrête là. Il appartient donc à l'initiative individuelle de réaliser ensuite son propre idéal, CAD de progresser et de s'élever dans la société si c'est un idéal, et en fonction de son propre mérite. [...]
[...] Rousseau est un esprit original, il passe son enfance à Genève, il vit avec son père. En 1728 il s'enfuit et quitte Genève. Il va voyager en Italie et en France, où il s'installera. Il commence par étudier la musique. C'est lui qui écrira la plupart des articles de musicologie de l'encyclopédie. À partir de il va étudier les lettres et la philosophie. Il a déjà été repéré par Diderot pour ses connaissances sur la musique, puis la collaboration sera aussi politique et philosophique. [...]
[...] La corruption de la Politeia c'est la Démocratie. La démocratie chez Aristote est un régime corrompu. Cette corruption c'est que les pauvres citoyens gouvernent dans l'intérêt des classes pauvres. C'est le grand nombre qui gouverne, car les pauvres sont les plus nombreux. C'est le pire des régimes, car cette démocratie dégénère toujours en démagogie. La deuxième raison c'est que la démocratie est un gouvernement qui ne respecte pas la propriété. Les pauvres ne vont rêver que d'une révolution foncière. Elle ne respecte pas non plus les talents. [...]
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