Histoire des idées politiques - Le libéralisme, une approche critique

Thèmes abordés

Histoire des idées politiques, libéralisme, nouvelles idéologies, Etat révolutionnaire, Etat autoritaire

Résumé du document

L'idéologie politique ne constitue une partie seulement des idéologies. On peut déterminer sa place au sein des idéologies en disant qu'il s'agit d'idées sur le pouvoir, l'État, ou sur l'organisation de la société globale.
Le contenu des idéologies politiques a varié en fonction de ce qu'on a considéré comme politique au cours des périodes de l'histoire de l'humanité. Ainsi la pensée politique grecque s'est intéressée surtout au nombre de détenteurs de pouvoirs. Ensuite, les courants socialistes, dont le marxisme, ont vu dans la politique un instrument de domination sociale. Au XXe siècle on a vu la politique s'étendre à des problèmes jusque-là méconnus (environnement, sexualité). Aujourd'hui, peu de questions échappent à la politique.
Idéologie politique plus large que celui de conception politique, doctrine politique (ensemble d'idée émise en vue d'orienter une action politique), théorie politique (construction intellectuelle), philosophie politique (utilisation concepts particuliers).
L'idéologie peut exister sans qu'il y ait une quelconque rigueur intellectuelle, systématisation ou position réfléchie.

Extraits

[...] Distingue ensuite le souverain qui fait les lois et le gouvernement qui les applique. Rousseau reprend la distinction aristotélicienne entre gouvernement démocratique, monarchique et aristocratique. -Démocratique : sorte d'idéal, s'il y avait un peuple de dieux, il se gouvernerait démocratiquement arguments sont avancés contre : raison matérielle (impossible que le peuple siège en permanence), confusion entre pouvoir législatif, souverain et exécutif, obligé de rentrer dans le détail donc perdrait de vue l'intérêt général. -Monarchique : celui qui a le plus de vigueur mais donne trop de place à l'intérêt particulier. [...]

[...] Le stalinisme serait expliqué à travers le totalitarisme. Pisier explique qu'il peut y avoir un totalitarisme en dehors de Staline mais que celui-ci a été un moment du totalitarisme. Analyse de Trotski : explique la naissance du stalinisme à travers une critique du bureaucratisme, survivance de l'ancien régime tsariste. Analyse des socialistes français : ambiguë car se montrent solidaires de la révolution russe mais rejettent le bolchévisme car fait abstraction de la démocratie. A partir de 1934, quand se réalise l'union anti fasciste entre PC et socialiste qui débouche sur le Front populaire, les socialistes mettent entre parenthèse le débat. [...]

[...] Après 1935, la Jeune droite est une des composantes de l'extrême droite. II. L'ordre nouveau Se développe en dehors de tout cadre préexistant, mouvement qui refuse le matérialisme productiviste aussi bien capitaliste que communiste, qui rejette le nationalisme, fait le procès de l'individualisme et qui se prononce pour une révolution spirituelle. Dans un manifeste de 1931, déclare que l'ordre nouveau de l'homme concret a 3 principes essentiels : -Personnalisme philosophique ( rejet des doctrines qui placent L'Etat au 1er plan, primauté de l'homme sur la société. [...]

[...] En France, le pacifisme n'a pas connu la même influence que dans d'autres pays, notamment à cause du souvenir de Munich, le mouvement existant a été plus anti nucléaire que pacifiste. Chapitre 2 : le féminisme Définition : toute action ou geste posant comme conflictuelle les rapports entre les 2 sexes et visant à en comprendre la nature ou à en modifier les termes. Olympe de Gouge, DDFC ( favorable à l'abolition de l'esclavage des noires et aussi à l'émancipation des femmes. [...]

[...] -Pour atteindre les objectifs, il faut respecter une discipline économique. E. Sens et destin du radicalisme On a parfois avancé comme hypothèse que la France aurait échappé au fascisme parce qu'à la différence de la situation dans d'autres pays, les classes moyennes françaises s'étaient fixées idéologiquement dans le radicalisme Le destin comme force politique Le radicalisme comme le centre souffre de la bipolarisation des forces politiques qui caractérisent la Ve, les radicaux ont toujours été tiraillés entre depuis 58 entre l'alliance à gauche et l'alliance à droite. [...]