Histoire des idées politiques, pensée politique en Grèce, Platon, révolution chrétienne, Saint Thomas d'Aquin, Etat, libéralisme
Quelle est l'origine de la société ? Quelle est sa nature ? La société est-elle un phénomène naturel ou un phénomène construit par l'Homme ?
Aristote disait que l'Homme est un animal politique. Il est naturellement sociable. La société est inhérente à la nature de l'Homme.
Hobbes : si on laisse faire la nature, les Hommes se dévorent entre eux et finissent par disparaitre. Pour éviter cela, la solution serait donc la formation d'un acte de volonté par laquelle la société est créée. Cette école s'oppose au naturalisme, il s'agit plutôt ici d'un constructivisme, d'une création pure et simple de la main de l'Homme.
Quelle est l'origine du pouvoir dans une société donnée ?
[...] C'est ici la première typologie politique connue. La monarchie, l'aristocratie, et la démocratie. Dans la démocratie, Hérodote décrit le principe d'isonomie : la loi est la même pour tous, l'égalité devant la loi. Il utilise également le terme isophorie (chacun a le droit à la parole, la parole de chacun est égale à celle des autres). Athènes est la cité la plus puissante de la Grèce antique au Ve siècle : c'est le siècle d'Athènes. Athènes domine la mer (Thalassocratie). [...]
[...] Platon a développé pour la première fois une idée radicale selon laquelle la seule réalité existant dans le monde est une réalité spirituelle. Le monde réel est un monde d'idées. C'est la philosophie idéaliste (l'idée comme seule réalité). Le seul monde réel est le monde des idées pures. Le rôle du philosophe est alors d'aller au-delà des apparences matérielles pour découvrir l'essence du monde, pour découvrir les idées pures. Sur cette base générale, Platon peut engager une réflexion politique. La question est : quelle est la cité idéale ? [...]
[...] Le christianisme enseigne l'humilité, la vertu Cette morale nouvelle »(christianisme) ; scélérats (Les princes, il les appelle scélérats mais les admire). La force de l'Etat doit s'appuyer sur le culte du héros, du guerrier fort. Ce renversement de perspective entre politique et religion constitue la grande nouveauté de Machiavel. C'est le fait que la religion soit à disposition de l'Etat, de même que la morale. Le Prince sera dès lors un être essentiellement occupé de sa gloire, de son prestige, de sa force, ce qui détermine chez le Prince. B. L'action politique. [...]
[...] L'obstacle est l'attachement de ce vieux peuple à ses valeurs anciennes, et d'abord à ses valeurs chrétiennes. Et c'est cet attachement à ces valeurs chrétiennes et au roi qui explique qu'en janvier 1793, à la suite de l'exécution du roi, les provinces se soulèvent (Vendée mais aussi Pays Basque etc . ) contre le pouvoir jacobin de Paris. Ce soulèvement justifie l'aggravation de la répression. Il faut définir ce qu'est le peuple : qu'est ce qui révèle la volonté du peuple ? [...]
[...] Cette vision de St Thomas a été oublié et retrouver au les chrétiens se sont mis à réfléchir à la conciliation entre démocratie et christianisme la démocratie chrétienne. Le bien commun La fonction propre/nécessaire/ l'office des chefs, le roi doit rechercher le bien commun. D'où une définition : la pouvoir n'est pas une maîtrise, pas la chose d'un maître, pas un dominium, le pouvoir est un devoir/un ministère/une charge plus qu'un honneur. Un service que les chefs rendent. Le roi de Chypre lui dit le royaume n'est pas fait pour le roi, c'est le roi qui est fait pour le royaume Comment poursuit-il le bien commun? [...]
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