Idées politiques, Weber, conscience historique, Machiavel, processus de rationalisation
Pour parler du désenchantement du monde, on peut citer deux auteurs : un auteur classique (WEBER), et contemporain (GAUCHET).
Weber est le père des sciences humaines allemandes, c'est un savant. Weber utilise cette notion dans ses travaux sous deux plans :
-on entend par désenchantement du monde l'élimination de la magie comme technique de salut : c'est un processus qui se déploie sur une très longue durée qui a commencé avec le judaïsme antique et s'est déployé avec le protestantisme. Le désenchantement du monde se déploie à la faveur de la modernité religieuse qui est le protestantisme. Cette notion renvoie à une vision du monde qui a perdu son caractère magique, il a caractère rationnel.
-Weber l'a étendue pour lui donner un sens plus large et métaphorique, le désenchantement du monde renvoie à une déprise du religieux sur les représentations générales que les hommes se font de leurs vies, du monde et de leur existence.
[...] -Intro, parties de préférence) : Introduction claire, précise, éloquente. orientations dans la lecture des textes : *Privilégier le contexte historique : situer le texte, l'auteur, contexte au moment de la rédaction, faire le lien entre le contexte et le commentaire. *commenter le texte même (risque d'oublier que les grandes œuvres politiques sont écrites pour répondre à une question politique donnée, à des situations de crise). -Mettre en avant la question à laquelle il s'agit de répondre dans chaque texte. -pas besoin de faire des titres Cours : - Modernité politique (concept forgé au cœur des grandes révoltes du 16- 17ème siècle) - auto-compréhension des modernes - Machiavel (rupture du machiavélisme : le Prince de Machiavel permet de saisir la rupture moderne) - Le fanatisme (très important) Le désenchantement du monde Pour parler du désenchantement du monde, on peut citer 2 auteurs : un auteur classique (WEBER), et contemporain (GAUCHET). [...]
[...] Les passions humaines, les humeurs sont les mêmes de part et d'autre de l‘histoire, le monde se révèle comme il a toujours été. Les passions humaines sont les mêmes à travers le temps. Il n'ya pas d'affirmation de la méchanceté humaine. Quiconque veut gouverner doit présupposer à l'avance les hommes méchants. C'est une affirmation non pas sur l'être lui-même mais c'est une affirmation méthodologique. Si on veut faire de la politique, il faut considérer les hommes comme des hommes méchants et capables de tout. C'est un postulat qui vise l'action. L'insatisfaction humaine caractérise la condition humaine chez M. [...]
[...] M nus détourne des mirages de l'utopie en politique. Au moment ou M écrit Le prince, en 1507, L'utopie de Thomas More fait son apparition. Il est intéressant de constater cette concomitance : le hyper réalisme s'affirme en même temps que le genre utopique. Strauss disait qu'il ya chez M une révolte réalise. La modernité se produit finalement à travers cette réduction du devoir d'être à l'être et cet hyper réalisme débouchera plus tard sur le positivisme. Leo Strauss nous dit qu'il y aurait un oubli du devoir être, de l'éternité, la modernité serait positiviste et historiciste. [...]
[...] Nos vies sont soumises au destin, pas beaucoup de remèdes pour agir sur ce destin. Opinion fatalist. e parfois je me laisse aller à penser de cette façon là dit-il. Pour que notre libre arbitre ne soit abolie, je juge qu'il peut être vraie que la fortune soit arbitre de la moitié de nos actions mais aussi de l'autre moitié elle nous la laisse gouverner Le prince s'appuie sur la fortune et va réussir quand le destin le favorise et s'effondrera quand la fortune changera. [...]
[...] Le bien politique pas le bien morale. L'action politique vise l'efficacité, il est bon que cette efficacité passe par une adéquation de la morale, mais ce n'est pas le cœur du propos. souvent l' effectivité suppose souvent de s'autonomiser de la morale. La politique vise pour M l'efficacité : il s'agit de partir de ce qui est et de le transformer. Weber pose une distinction entre éthique de responsabilité et de conviction : -L'éthique de responsabilité est l'éthique du politique -L'éthique de conviction est l'éthique du savoir L'homme politique n'est pas juger à ses intentions, non pas à la conformité entre ses actes et ses conviction, ni à sa morale proclamée mais aux résultats. [...]
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