Histoire des idées politiques, Nicolo Machiavelli, Hobbes, Locke, libéralisme anglais, libéralisme français, Montesquieu, Rousseau
C'est l'histoire des idéologies, des doctrines, des théories de la pensée politique. Ils ne sont pas synonymes, mais reflètent tout ce qui a été dit et pensé au niveau du politique. Tout ce dont les hommes discutent, s'unissent, s'opposent, etc quand il s'agit de la gestion de la cité.
Histoire des idées politiques : histoire des idéologies politiques.
Idéologie : c'est un terme dont le premier sens est péjoratif, négatif. Si l'on peut être prêt à mourir pour des idées, mourir pour des idéologies ne parait pas très désirable. On déclare réfuter les idéologies, que l'on considère comme dépassées. Ce terme a été dénaturé, biaisé et s'est grossi d'un contenu péjoratif. L'idéologie apparaissant comme le contraire du bon sens, de l'objectivité, du pragmatisme, de l'efficacité même. Elle est méprisable et elle est toujours la conception de l'autre.
Raymond Aron disait de l'idéologie qu'elle est l'idée vue par l'autre par celui qui n'adhère pas. L'idéologie devient un ensemble d'idées creuses. Barrès va dans ce sens, en décrivant Napoléon, comme n'aimant pas l'idéologie c'est-à-dire « les abstractions en l'air » (les déracinés, 1897).
[...] L'idée directrice de l'œuvre est la recherche de la paix ou plus encore de la sécurité individuelle. Les hommes sont égaux, liés par leurs propres désirs et pour les satisfaire, ils établissent une guerre incessante entre eux. Bellum omnium contra omnes Pour lui le fond de la nature humaine est l'égoïsme et non l'altruisme. L'individu est menacé en permanence et aspire à la sécurité. Prélaud dit de lui que c'est par crainte qu'il devient le plus farouche des étatistes. L'homme étant mauvais l'état protège les uns contre les autres. [...]
[...] Cherchant à appliquer la catégorie de loi à la politique et à l'Histoire. Il ne se préoccupe aucunement de l'origine du pouvoir mais s'attache à analyser les principes concrets du pouvoir. A. La théorie des gouvernements Montesquieu distingue entre la République, la monarchie et le despotisme, chaque type de gouvernement est défini par rapport à sa nature et par rapport à son principe. La nature du gouvernement est ce qui le fait être tel. Il y a deux critères : - Un critère traditionnel : le nombre de détenteurs du pouvoir. [...]
[...] Cette théorie des climats a mal vieilli. Les causes, les lois et les manières, l'ensemble de ses causes est constitutif de l'esprit général d'une nation, d'une collectivité. La théorie du climat peut sembler déterministe et on peut penser que si l'intention est scientifique, l'application de la méthode est superficielle, qu'elle prête à rire, et qu'elle repose sur une observation insuffisante. La notion de loi : dans leur signification la plus étendue, sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses la loi en général, est la raison humaine en tant qu'elle gouverne tous les peuples de la terre et les lois politiques et civiles ne doivent être que les cas particuliers où s'applique cette raison humaine. [...]
[...] En 1935, Thibaudet répertoriait 6 grands courants idéologiques français : - Traditionnaliste - Libéral - Industrialiste - Chrétien-social - Jacobin - Socialiste Marcel Prélot et Lécuyer, distinguent 7 orientations successives ou concomitantes : - Le civisme antique - Le sacerdotalisme médiéval - L'absolutisme moderne - Le libéralisme dominant - La réaction politique et intellectuelle - La révolution sociale - La démocratie constitutionnelle Il faut prendre aussi en compte le contexte historique général. Certaines circonstances suscitent une abondante réflexion politique et renouvèle le corpus idéologique. Exemple : en France, la Révolution Française va renouveler la réflexion politique, chacun devra se positionner, soit en soutenant l'action révolutionnaire . La défaite de 1940, mise en œuvre de l'Etat Français, par le développement du mouvement D'Uriage. Mais aussi le Gaullisme. La perte des dernières colonies espagnoles en 1898, un mouvement intellectuel est né qui marque l'histoire des idées politiques espagnole. [...]
[...] Cette vision de l'œuvre de Montesquieu a été contestée par beaucoup, notamment par son analyste le plus précis : Robert Shackleton, professeur à Oxford, qui a montré que la question de la liberté est accessoire dans la pensée de Montesquieu et que les questions qu'il se pose sont étrangères à celles que se posera le libéralisme par la suite. Althusser (marxiste), dans son livre Montesquieu, la politique et l'Histoire souligne la contradiction entre deux aspects de la pensée de Montesquieu. D'abord, il y a chez Montesquieu d'après Althusser, des idées politiques réactionnaires. [...]
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