Idées de la pensée politique, après 1789, libéralisme, libéralisme classique, absolutisme éclairé, nationalisme
1789 constitue un événement majeur dans l'histoire française.
L'histoire de la pensée politique ne débute pas avec 1789.
Pour ce qui est de l'occident, on peut cibler voire dater les grandes cultures qui ont façonné ce qu'est l'occident aujourd'hui.
L'occident est redevable d'une manière majoritaire à l'antiquité gréco-romaine.
L'occident se fonde sur ce substratum gréco-romain ou latin.
Pour les Grecs l'apport est constitué par la philosophie au sens étymologique du terme, il s'agit donc de l'amour de la sagesse.
Le but ultime auquel il faut arriver c'est un amour de la sagesse.
La Rome antique a légué un droit particulier à l'occident.
Un homme sert de relais entre la culture grecque et romaine qui est Cicéron.
L'occident dans son ensemble est redevable à la culture gréco-romaine.
Ce droit romain que l'on pense disparu est redécouvert à la fin du 11e siècle en Italie. Il y a un continum.
Ceci est un des piliers sur lequel l'occident s'est érigé.
[...] On aurait tord de penser que ces courants ont complètement disparue. En leur temps ils ont occupé des positions hégémoniques mais a aucun moment ils n'ont disparu complétement. Chaque courant se nourrit du précédent soit pour dépasser ce que le courant précédent avait avancé soit pour réfuter ce que l'autre courant avait énoncé. Il y a des tas de notions juridiques d'anciens régimes qui se retrouvent dans le code civil. Il est impossible d'éradiquer le passé. Avant de dominer le 19ème s le libéralisme a mis un siècle pour arriver à maturation. [...]
[...] En 1789 la nation pour Sieyès c'est le tiers état. Il affirme que le tiers état par lui même est une nation complète. Sieyès intègre la population toute entière dans le tiers état et donc il a une conception absolument élargie de la nation, c'est la formule célèbre qui est consigné dans qu'est ce que le tiers état, il pose la question qu'est ce que le tiers état? Il répond tout. Qu'a t-il été jusqu'à présent dans l'ordre politique? Rien. Que demande il? [...]
[...] Sieyès non content de cela, transforme la notion de représentation. Elle existe déjà sous l'ancien régime, avec les états généraux, ce qui caractérise les délégués c'est qu'ils ont un mandat. La représentation est assortie d'un mandat impératif. Les députés aux états généraux ne sont que les mandataires de ceux qui les envoie, ils sont au service du peuple, ils ne peuvent agir que selon les instructions qui leur sont données. Ils n'ont pas de liberté d'action. À cette notion traditionnelle du mandat, Sieyès substitue celle du mandat général. [...]
[...] Il souhaite avec la de l'an et 12 veut éviter de tel péril, il va priver les assemblées d'une base nationale. La souveraineté nationale ne s'incarnera plus dans les assemblées. Il va faire cela en se fondant sur un système de fiction d'élection en laissant aux assemblées un pouvoir limité. Il veut transférer le siège de la souveraineté des assemblées au pouvoir exécutif. Il affirme que le premier représentant de la nation est l'empereur lui même car tout pouvoir vient de Dieu et de la nation. Toutes les formes institutionnelles et constitutionnelles se prêtent a un retour a l'ancien régime. [...]
[...] On est sous la restauration. considérations sur les principaux événements de la révolution française dans cet ouvrage dont la thématique déborde le seul intitulé, elle se livre a une apologie de Necker mais aussi a une étude approfondie de la anglaise. Elle procède a un essai sur la seconde restauration, et puis, enfin, son ouvrage traite des principes même de la révolution française. Elle va développer certaines conceptions de la révolution française, selon elle Rousseau se trompe sur son contrat social, il n'est pas suffisant pour garantir les droits et libertés fondamentaux devant être garantis aux hommes. [...]
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