géopolitique, enjeux géopolitiques, Yves Lacoste, Joseph Nye, Stéphane Rosière, XXe siècle, école de Berlin, Halford Mackinder, Bernard Lewis, choc des civilisations, conflits
La géopolitique est un néologisme, c'est-à-dire un mot composé de deux mots : Géographie & Politique. Cette discipline a vu son apparition dans le cadre de la rivalité impériale entre l'Allemagne et les Anglo-Saxons au XX? siècle. Elle est aujourd'hui étendue à nombre de domaines (eau, sports, régions, etc).
Yves Lacoste a pu définir la géopolitique dans les années 1980 comme étant l'étude des rivalités de pouvoir sur les territoires. Pour Stéphane Rosière, la géopolitique est l'étude de l'espace en tant qu'enjeu. Son objet d'étude est les réalisations politiques concrètes, mais également l'analyse des discours et des représentations.
[...] C'est notamment le cas de la mission civilisatrice française. C'est aussi l'émergence d'un déterminisme environnemental et racial. C'est l'idée d'une explication rationnelle, scientifique des hiérarchies politique, sociale, environnementale dans le monde. Cette fin du 19ème siècle est aussi marquée par une très forte expansion de l'économie mondiale. Ce qui va faire émerger la notion de nationalisme économique, c'est-à-dire le fait que l'Etat est une unité de base, que la nation prendra part dans ces objectifs économiques. On assiste donc à une montée d'une compétition pour un marché qui se limite de plus en plus. [...]
[...] L'État veut avoir les pouvoirs. La vision du monde devient donc très agressive du rapport entre les pays. Il délaisse tous les côtés de coopération, de relations économiques. De plus, le concept de civilisation est très variable. Il n'y a aucune définition. Cela reste assez floue. Les civilisations sont déterminées parfois géographiquement et parfois, ethniquement. Les problématiques récentes. Pascal Boniface est né en 1956. En 1985, chaque année se passe un événement qu'il a organisé : l'année stratégique. Dans cet événement, on y fait le rapport des évolutions géopolitiques. [...]
[...] Cet ouvrage souligne la relation cruciale entre les puissances maritimes, le commerce et les colonies. Pour lui, le succès des guerres navales repose sur l'engagement de navires de guerre qui concentrent leurs puissances de feu lors de batailles décisives. Il généralise l'expérience qu'a tiré la Royal Navy de l'époque des voiliers mais néglige d'autres aspects de la puissance navale comme le potentiel de la guerre de course et les nouvelles innovations comme les sous-marins. Ces écrits ont tendance à renforcer le darwinisme social et aussi les penchants impérialistes. [...]
[...] En France, on est plutôt dans une géographie régionale notamment avec Paul Vidal de la Blache. Pour lui, la nature ne détermine pas les sociétés. Les contraintes que la nature impose n'empêche pas les groupes humains de choisir. On n'est pas dans une nature contraignante. On peut s'adapter. Par exemple, l'Homme a réussi à développer une agriculture sur des milieux pas propices à celle-ci. La dimension idéologique de la géopolitique fait peur. Elle est dénoncée par de nombreux géographes internationaux dont Albert Demangeon qui est français. [...]
[...] Cette revue va se spécialiser dans les travaux de géopolitique. Cela illustre une géographie de combat, militante qui s'appuie sur des enquêtes de terrain. Il a souvent dénoncé que derrière la géographie classique, il y a des enjeux idéologiques cachés. Cela passe surtout par les cartes qui servent d'outils de propagande et sont des instruments de bataille. Il met donc en avant une distance critique essentielle pour analyser la géopolitique. Ce n'est plus la puissance qu'on étudie en tant que telle mais c'est comment on exerce ces puissances. [...]
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