Cours de sciences politiques ayant trait à l'histoire et à la vie politique des pays européens depuis 1945 (cf. transitologie). Il traite en premier lieu du processus de transition à la démocratie dans l'Europe de l'après-guerre, en deuxième lieu des transitions à la démocratie dans l'Europe des années 80, et en dernier lieu des transitions dans les démocraties, des crises politiques et des changements de régime ou de systèmes politiques.
[...] A partir de 1971, le nouveau Pape, Paul VI, opte pour une véritable politique de rupture vis-à-vis du régime franquiste. Cette rupture peut aussi être interprétée comme un moyen de préparer l'après-franquisme et de rendre possible la constitution d'une organisation politique chrétienne, c'est-à-dire un parti démocrate-chrétien. La question du nationalisme basque a également joué un rôle essentiel dans la défection de l'Eglise. Le mouvement nationaliste basque est né à la fin du dix-neuvième siècle est fortement marqué par le catholicisme. [...]
[...] Néanmoins, un certain nombre de ses membres auront des carrières politiques importantes. L'absence d'un grand mouvement de la Résistance explique le retour des partis traditionnels. De Gaulle intègre ces derniers à tous les niveaux institutionnels, ce qui a pour conséquence de les légitimer. - Les partis en déclin : ces partis ont perdu tout poids dans la vie politique française, il s'agit en majorité de partis de droites dont de nombreux députés sont frappés d'inéligibilité et dont une partie des dirigeants a participé au régime de Vichy. [...]
[...] Le paysage politique change très rapidement. Les nouveaux partis se multiplient, ils sont destinés à défendre certains programmes mais aussi à assurer une place à ceux qui les fondent dans le nouveau régime. Ainsi, ce sont environ 200 partis qui se seraient formés en 1977, d'où une certaine confusion car il faut y ajouter les partis régionaux et autonomistes. PSOE et PCE s'allient dans la coordination démocratique, mais cette structure ne cette de recouvrir une différence de positions à l'égard du processus de transition. [...]
[...] La question coloniale va susciter une contestation extrêmement forte. La contestation nationaliste se développe dans les colonies, elle s'oppose à une réponse étatique fortement répressive. Les pouvoirs publics perdent le monopole de la décision en se laissant dépasser par les militaires : au Maroc, par exemple, le sultan est contraint à l'exil par le Maréchal Juin indépendamment de toute décision gouvernementale. Pour ne pas perdre la face ; le Gouvernement (à travers son président-général) couvre a posteriori cette décision, mais cela est interprété comme l'indicateur d'un dérèglement politique. [...]
[...] Le roi perd une grande 29/79 partie de ses ressources politiques lorsqu'il doit fuir Rome. Le Comité de libération de l'Italie demeure, quant à lui, dans la capitale (signe de courage car refus de la fuite). On nie au Roi la possibilité de jouer un rôle dans une évolution institutionnelle. Le Roi accepte de se retirer dès lors que Rome sera reprise par les alliés mais, s'il accepte cela, c'est en ayant la certitude que son fils dirigera le pays avec le titre de Lieutenant général du royaume. [...]
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