Sciences politique, groupes d'intérêt, organisation, vocation, action, pressions directes, décision politique, néo-corporatiste
Les groupes d'intérêt sont nombreux et divers. Ils disposent de ressources et exercent une influence inégale. Le terme groupe d'intérêt ou groupe de pression est employé pour désigner des organisations très différentes les unes des autres. Cette expression définit surtout une modalité d'action. Il s'agit de mobiliser des membres, de solliciter des soutiens et cela en vue de faire pression sur les décideurs.
[...] Les groupes interviennent soit en pratiquant une action directe (menace, etc . ) soit en pratiquant des actions indirectes (relation privée). A. Les pressions directes : C'est-à-dire l'action sur les élus locaux ou nationaux, sur les membres du gouvernement ou sur les administrations. Sous la IVe République, la cible privilégiée des GI était les députés puisque le parlement était souverain sous la IVe République, en revanche depuis 1958 l'action de pression tend à se déplacer vers les cabinets ministériels. Elle peut prendre plusieurs formes : L'information : cela se traduit par la remise d'une documentation détaillée au décideur public, de la justesse de la demande formulée. [...]
[...] Tous ces groupes à vocation globale élaborent des plateformes revendicatives de compromis en filtrant les attentes de la base. Ils sont obligés de filtrer, d'agréger, de synthétiser l'ensemble des attentes pour satisfaire le plus grand nombre de représentés. Paragraphe 2 : Les groupes à vocation spécialisée : Philippe Braud les nomme GI support d'une cause Dans cette hypothèse il s'agit de groupes qui se font les porte-parole non plus d'une catégorie de la population, mais d'une cause spécifique autour de laquelle vont se rassembler librement (quelle que soit leur catégorie sociale) les sympathisants de la cause. [...]
[...] Les groupes d'intérêt : des acteurs de la vie politique Les groupes d'intérêt sont nombreux et divers. Ils disposent de ressources et exercent une influence inégale. Le terme groupe d'intérêt ou groupe de pression est employé pour désigner des organisations très différentes les unes des autres. Cette expression définit surtout une modalité d'action. Il s'agit de mobiliser des membres, de solliciter des soutiens et cela en vue de faire pression sur les décideurs. Les organisations non politiques jouent désormais un rôle important dans la formulation de certaines politiques publiques. [...]
[...] La culture américaine est très attachée au pluralisme de la société. La politique est le fait de groupes sociaux dont les intérêts foisonnants s'opposent même au sommet de l'État. Aux USA les GI sont perçus comme inhérents à la démocratie. Les GI sont perçus comme des organisations de citoyens qui font valoir leurs revendications et qui, se faisant, contribuent à l'information des décideurs, à l'amélioration des textes législatifs. La conception française est différente : on a une vision unitaire et jacobine de la nation et de l'État. [...]
[...] Plus les groupes sont associés à la décision plus leur légitimité se renforce. Il y a une certaine désaffection pour le militantisme partisan, mais aussi au sein des organisations professionnelles classiques. Ce partenariat peut aussi véhiculer un certain nombre d'arrières-pensées politiques et stratégiques. Ceux-ci sont complices d'une décision qui peut être contraignante. Un modèle néo-corporatiste : Dans les sociétés contemporaines, GI et pouvoirs publics entretiennent trois types de relations : Les groupes refusent tous liens avec les autorités, ils s'appuient uniquement sur l'opinion. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture