Le ministre n'est pas qu'un homme politique, mais aussi un homme administratif qui dispose du pouvoir hiérarchique qui s'exerce sur des services administratifs et des fonctionnaires. Les ministres ont à la tête des administrations centrales qui sont en voie d'être largement réformées dans le cadre de la RGPP (révision générale des politiques publiques).
D'après la Constitution, les ministres sont nommés par le président, sur proposition du premier ministre. Ce dernier a donc un rôle important dans cette nomination. Le cabinet constitue un ensemble hiérarchisé et diversifié, mais aussi solidaire. Le gouvernement a des fonctions politiques, mais aussi administratives.
[...] L'action du gouvernement est indissociable de l'action réglementaire. Mais l'essentiel se traduit à travers la loi. Il y a toujours un ou des ministres qui sont en charge des relations avec le Parlement ; L'idée est de créer un fil de relation entre l'exécutif et la majorité parlementaire. Cette fonction a longtemps été exercée par le chef du gouvernement sous la IIIe, c'était la même chose sous la IVe, en juin 1954, le gouvernement MENDES FRANCE a jugé bon d'affilier un ministre à cette tâche. [...]
[...] Le ministre d'État est très haut placé dans la hiérarchie gouvernementale, mais ce n'est pas toujours le cas (BORLOO est le numéro ce n'était pas le cas de MALRAUX) Les ministres Le ministre est de plein exercice ou maroquin, c'est-à-dire qu'il était à la tête d'une équipe et d'un portefeuille. Dans le gouvernement FILLON, le numéro 2 est BORLOO, puis il y a le ministre de l'Intérieur et celui des affaires étrangères. Très longtemps, le ministre de la Justice, ou garde des Sceaux de la constitution a été le numéro 2 ; mais cette règle est en passe d'être abandonnée. Il exerce ses fonctions seules. [...]
[...] En 1997, on associe environnement et aménagement du territoire. Au-delà du ministère il y a des projets politiques comme le Grenelle. Il n'a pas été seulement un épisode puisqu'il débouche sur un projet de loi (loi grenelle1 et loi grenelle2). L'administration centrale de ce ministère : la direction générale des infrastructures, des transports et de la mer, la générale de l'action civile, du logement et de la nature, de l'énergie et du climat et de la prévention des risques naturels et technologiques. [...]
[...] En 1981, il y a un ministre du temps libre dans le gouvernement MAUROY. Une minorité est arrivée à demeurer, mais de manière discontinue : la ville, la solidarité ou affaires sociales, les droits de la femme, bicentenaire de la Révolution, la francophonie VGE avait créé un secrétaire d'État chargé de la condition pénitentiaire. Ça avait été un vrai tolet à l'époque. Aujourd'hui c'est un problème de société. Cette histoire gouvernementale est en fait l'histoire de notre société : le ministère des postes est apparu en 1879, aujourd'hui on a un secrétaire d'État à l'économie numérique. [...]
[...] Les services à compétences nationales Il y a en France, des administrations très différentes : le service du casier judiciaire, le service central d'État civil, le musée Picasso où le service national des routes ou autoroutes a en commun qu'il s'agit de service dénommé à compétence nationale. Ils ont un trait commun, il s'agit d'institutions qui ont une vocation principale à une conception et à la gestion d'études techniques ou encore de production de biens ou de prestation de service. L'État Civil est à Nantes. Décret du 9 mai 1997 : il n'y a pas en France d'organismes publics qui ne dépendent pas d'un ministère. La seule exception étant les autorités administratives indépendantes. Ils ont une réelle autonomie dans leur gestion, il s'agit de déconcentration technique. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture