Les Gauches Latino-américaines

Résumé du document

Historique : dans les années 70, les pays d'Amérique latine sont marqués par les dictatures militaires, soutenues par les USA. L'Amérique latine est sous la coupole nord-américaine dans le contexte de Guerre Froide et les mouvements de gauche sont hautement controlés sinon réprimés.
Les années 80 – 90 voient l'avènement du libéralisme en Amérique latine qui continue de se développer dans le sens d'une coopération avec les Etats-Unis.
Les conséquences de ces politiques sont, en partie, une augmentation fulgurante des inégalités dans ces pays émergent et des crises économiques dévastatrices. De nombreux paysans connaissent une dépossession de leurs terres, et des mouvements sociaux commencent à prendre forme.
Aujourd'hui : depuis l'élection de Luiz Ignacio Da Silva (Lula) en 2002, on assiste à un virement à gauche de nombreux pays en Amérique Latine annonçant une nouvelle donne politique dans la région. Cuba revient sur la scène diplomatique régionale et se mettent en place des perspectives de coopération entre pays « frères ».

Extraits

[...] Les Gauches Latino-américaines Historique : dans les années 70, les pays d'Amérique latine sont marqués par les dictatures militaires, soutenues par les USA. L'Amérique latine est sous la coupole nord-américaine dans le contexte de Guerre Froide et les mouvements de gauche sont hautement controlés sinon réprimés. Les années 80 90 voient l'avènement du libéralisme en Amérique latine qui continue de se développer dans le sens d'une coopération avec les Etats-Unis. Les conséquences de ces politiques sont, en partie, une augmentation fulgurante des inégalités dans ces pays émergents et des crises économiques dévastatrices. [...]

[...] Le leader de ce mouvement bolivarien est Hugo Chavez Frias, élu depuis 1998 à la tête du Venezuela. Il est le premier à engager un rapprochement avec Fidel Castro Ruz. On retrouve aussi le président bolivien, Evo Morales Ayma, élu en 2005. Premier président latino-américain qui soit un indigène. Il bénéficie de l'appui des paysans, des narcotrafiquants et de la plupart des communautés indigènes. Les sociodémocrates. Toutes les gauches ne sont pas aussi radicales que celle conduite par Chavez. Au Chili, Michele Bachelet incarne cette nouvelle mouvance qui s'inscrit dans la ligne de la social-démocratie européenne. [...]

[...] Autant il lui parait nécessaire de mettre en place de grandes réformes sociales au Brésil, autant dans les relations économiques avec l'extérieur, il souhaite faire abstraction de toute idéologie. La coopération latino-américaine Au niveau économique. En juin 2005, les présidents brésilien et argentin, s'engageaient à Buenos Aires à renforcer un ordre international multilatéral basé sur l'égalité des Etats et rejetant l'unilatéralisme. Ce "Consensus de Buenos Aires" est opposé par les médias au "Consensus de Washington", qui a défini au cours des dix dernières années les règles néo-libérales imposées ou pour le moins recommandées aux économies latino-américaines. [...]

[...] Il l'estime dénaturée par les traités de libre-échange que deux de ses membres, la Colombie et le Pérou, ont signés avec les Etats-Unis. Le Mercosur : il s'agit d'un embryon de marché commun sud-américain formé par le Brésil, l'Argentine, l'Uruguay et le Paraguay. Chavez mise désormais sur le Mercosur, auquel Caracas adhère progressivement. Avec la force de sa manne pétrolière, le bouillant Vénézuélien ne cache pas sa prétention de tenter de "restructurer à fond" ce marché commun sud- américain, l'orientant vers le "socialisme pour sauver nos peuples de l'abîme". [...]

[...] Washington négocie encore des accords semblables avec la Colombie, l'Equateur, le Pérou. Plus que l'idéologie, le déficit énergétique d'autres pays sud-américains risquerait de les faire glisser vers l'ALBA bolivarienne renforcée par un axe gazo-pétrolier La Paz-Caracas. La permanence des intérêts nationaux L'affaire de la nationalisation du gaz bolivien Morales a décrété la nationalisation des hydrocarbures boliviens ce qui a provoqué des réactions du côté brésilien qui contrôle par le biais de la société Petrobras, près de des réserves de gaz naturel de ce pays. [...]