Longtemps le parti socialiste va être confiné dans la notion de parti d'opposition. On va passer de parti d'opposition à un parti qui est l'une des forces politiques françaises dominantes. Abandon de la vieille doctrine au profit d'une idéologie pragmatiste. Section française de l'internationale ouvrière (SFIO) au départ. Il y a un certain nombre de traits qui vont marquer le socialisme français. La SFIO n'a pas de liens avec les syndicats. La CGT refuse tout rapprochement avec le parti socialiste. Cette position sera abandonnée quand la CGT va tomber sous l'emprise du parti communiste, mais le parti socialiste va continuer à avoir cette hostilité de la part des autres syndicats.
[...] À nouveau vote des adhérents entre les 3 candidats. Aubry, soutenue par Delanoé, est en tête, mais a moins de voix que l'addition de ses électeurs et de ceux de Delanoé. Troisième vote voix d'écart entre Aubry et Royal. Caractère très démocratique. Pas de très grande différence politique entre les différents candidats, mais différence de conception du parti. [...]
[...] Projet équilibré, ouvert, en adéquation aux contraintes internes des partis. La structure partisane : le poids des courants politiques. La logique est celle de la proportionnelle et du poids des courants. Exemple du congrès de Reims de 2008. la composition du futur conseil national correspond au vote des militants à la veille du congrès de Reims. Les militants ont voté en faveur des différentes motions présentées, celle de Royal a eu 29% Delanoé 27% Aubry 24%. Royal, Aubry et Hammond vont se présenter à la tête du parti. [...]
[...] L'arrivée au pouvoir des socialistes va conduire à un changement important dans l'idéologie. On va parler de congrès idéologique, car le congrès de 1991 va changer d'idéologie, le nouveau cours des choses va être théorisé. Il se félicite de la disparition de URSS, le PS va abandonner de tout projet de rupture révolutionnaire. Il va constater que le capitalisme borne notre horizon historique, il va y avoir un abandon de la thématique de la lutte des classes et le remplacement de la centralité ouvrière. [...]
[...] Enracinement du socialisme français dans la république parlementaire. La SFIO va s'identifier au modèle du parlementarisme, caractérisée par la subordination de l'exécutif à une assemblée souveraine. Le parti socialiste est marqué par le régime parlementaire périodes électorales depuis 1971 : de 1971 à 1981, stratégie visant à la prise de pouvoir : deux septennats de Mitterrand : reconquête et : idée d'un recentrage du PS. À partir de 1971, la stratégie de Mitterrand est la conquête rapide du pouvoir par : la fin de l'opposition intransigeante avec les institutions de la 5ème république, par la séduction des nouvelles classes moyennes salariées et enfin par une alliance réaliste avec le parti communiste d'où une idée d'union de la gauche autour d'un programme commune avec parti socialiste communiste et radicaux de gauche. [...]
[...] Scission interne. À la libération, le parti communiste devient le premier parti de gauche en influence électorale et militante. La SFIO va reculer, elle passe de 23% en 1945 à 12% en 1962. mais la domination communiste est aussi idéologique, la référence reste le parti communiste. Cette domination est donc surtout idéologique : le marxisme est l'idéologie dominante. La SFIO ne parvient pas a obtenir de l'indépendance et se réfère au parti communiste. Elle va osciller entre de brèves périodes d'union (1936/37, 1945/ mais il y aura aussi de longues périodes d'affrontement. [...]
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