France, de 1945 à 1952, reconstruction économique, De Gaulle, IVe République, 3e force
En 1945, la France est dirigée par le gouvernement provisoire présidé par De Gaulle.
Les consultations électorales de 45 prévoient la naissance de la IVe République et donnent la majorité à trois partis : communiste, SFIO et le MRF.
+ Démission de De Gaulle (conflit entre les partis) et constitution du tripartisme qui gouverne la France entre janvier 1946 et mai 1947. La double menace que fait peser sur le régime le parti communiste + RPF du général De Gaulle incite les autres partis à constituer une « 3e force » qui gouverne entre 1947 et 1952, au milieu de contradictions qui vont provoquer sa dislocation.
L'Etat pratique nationalisations et planification grâce à l'aide financière américaine et à une politique sociale généreuse.
[...] La France de 1945 à 1952 En 1945, la France est dirigée par le gouvernement provisoire présidé par De Gaulle. Les consultations électorales de 45 prévoient la naissance de la IVe République et donnent la majorité à trois partis : communiste, SFIO et le MRF. + Démission de De Gaulle (conflit entre les partis) et constitution du tripartisme qui gouverne la France entre janvier 1946 et mai 1947. La double menace que fait peser sur le régime le parti communiste + RPF du général De Gaulle incite les autres partis à constituer une 3e force qui gouverne entre 1947 et 1952, au milieu de contradictions qui vont provoquer sa dislocation. [...]
[...] Le 1er plan met l'accent sur 6 secteurs, la clé de la reconstruction économique : électricité, charbon, acier, ciment, transports ferroviaires, matériel agricole. La réalisation d'un tel plan suppose la collaboration de la population=> intense propagande dans laquelle le parti communiste joue un rôle important et exalte la bataille de la production + Sécurité sociale conçu comme une forme de redistribution du revenu national opère des transferts sociaux au bénéfice des enfants, malades, vieillards=> modification fondamentale de la condition salariale, garantie aux français + un appoint décisif est fourni par l'aide américaine : dès mai 1946, les accords de BLUM-Byrnes, les E-U remettent à la France la plus grande partie de sa dette, le reste étant remboursable avec un intérêt de 2%jusqu'en 1980 la France reçoit les crédits de la BIRD ET du FMI + aide directe dans le cadre de la doctrine Truman France reçoit : 284 millions de dollars-décembre 1947 (aide intérimaire) + millions de dollars en 1948-49 (plan Marshall) le bilan économique vers 1950 La reconstruction, comme terminée : économie retrouve son rythme de 1938. [...]
[...] succès du RPF foudroyant d'1mmillios d'adhérents) + triomphe aux élections municipales de 47 considérant que ce résultat montre la cassure entre l'Assemblée et l'opinion, DG l'invite à se dissoudre mais, ayant exclu d'emblée le recours au coup de force, n'a en fait aucun moyen de contraindre les députés à prononcer la dissolution de l'Assemblée. (se contente d'interdire à ses fidèles toute participation au système et d'attendre les futurs élections ) Les contradictions de la TROISI7ME FORCE La double menace des communiste+RPF troisième force . Les partis qui acceptent le système parlementaire de la IV république sont minoritaires : socialistes, MRP, radicaux, modérés sont contrains de s'unir, à l'automne 47 = 3e force. On évite de soulever le problème des subventions à l'école (MRP et socialistes ont des positions divergentes, antithétiques). [...]
[...] DG souhaite 1 exécutif fort. les 2 partis majoritaires entendent donner le pouvoir à une Assemblée unique. DG se rend compte qu'il ne peut infléchir leur détermination démissionne le 20 janvier 1946, convaincu que le MRP le suivra aussitôt. Or, il n'en est rien. Le tripartisme et la naissance de la IV République (1945-1946) Le parti communiste propose alors au parti socialiste la constitution d'un gouvernement de gauche à l'image de la majorité de l'Assemblée constituante. Mais les socialistes réclament un gouvernement à 3 avec le MRP (redoute un tête-à-tête avec les communiste-constitution de démocratie populaire analogue à ce qui se déroule à l'Est). [...]
[...] La prépondérance de l'assemblée, soulignée par le rôle qu'elle joue au niveau du pouvoir exécutif, dirigé par le Président du Conseil. Le gouvernement est soumis au contrôle étroit de l'Assemblée Nationale (par la discussion des ses projets + par la pratique de l'amendement des projets de lois en commission + Assemblée nationale renverse le gouvernement soit avec la motion de censure soit en refusant à la majorité absolue de voter la question de confiance posée par le gouvernement Le gouvernement est pratiquement sans action sur l'assemblée. [...]
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