féodalité, relations de dépendance, Empire, Charlemagne, empereur, Carolingiens, seigneurie, ordre féodal
Avant sa mort, Charlemagne tente d'organiser la succession pour son fils Louis le Pieux (814-840). Il n'a qu'un héritier ce qui permet la conservation des terres en état, à cause de la conception patrimoniale de l'empire. Louis le Pieux tente donc de le mettre en pratique.
[...] Les seigneurs sont définis comme dominus, les vassaux comme vassi, puer, homo. De même, la commendatio soit la recommandation ou commandise est la relation à travers laquelle un chef militaire promettait aux guerriers de la protection en échange des services militaires. C'est l'exemple d'une relation vassalique bénéficiaire, dans laquelle le vassal retire d'importants bénéfices. B/L'uniformisation des liens de dépendance par les Carolingiens Multiplication sous CM et Charlemagne : Ce lien va se répandre sous Charles Martel qui a besoin d'une milice bien équipée. [...]
[...] Le fief est donc une terre sur laquelle on exerce un pouvoir, dont les droits régaliens : ce dernier donnera son patronyme à la famille. Il enracine davantage ces familles de l'aristocratie. Prince châtelain : Le prince, pour redonner vigueur à leur prééminence sur les châtelains, avait eu recours aux fiefs. Ces derniers sont au cœur d'une relation contractuelle. Un compromis est passé entre les princes et les sires châtelains par le lien vassalique. D'un côté on se promet l'aide financière et le service militaire, de l'autre on investit le propriétaire du fief. Ce dernier devient le contre-don du seigneur au vassal. [...]
[...] Aide et conseils lui seront proportionnels. Grâce au fief, le seigneur dispose d'une armée très efficace pour exiger soumission et service de la part de son vassal. Si celui-ci s'abstient de servir, la commise tombe immédiatement. Le lien vassalique change dans son élaboration : la commendatio est remplacée par l'hommage, qui ajoute au bloc initial l'investiture du vassal. [...]
[...] La royauté souffre de l'éclatement de l'Empire et entre dans une crise notable. *Dans le Saint-Empire, le pouvoir central se maintient mieux grâce à une alliance plus étroite entre les princes et les religieux. A/Les violences châtelaines Les principautés naissantes sont confrontées à des forces émergentes, celles des châtelains en périphérie là où les princes sont moins présents. Des sires châtelains exercent leurs pouvoirs localement et dirigent d'abord des châteaux à mottes puis des châteaux forts. Ceux-ci sont des seigneurs de petite noblesse, et ils ont a leur ordre des milites. [...]
[...] Pour se faire, il multiplie les spoliations et les relations vassaliques. Par la suite, Charlemagne fait de la vassalité un outil administratif destiné au contrôle des comtes et ducs. (Tous les évêques deviennent ainsi les vassaux de l'empereur. Mais les implications militaires restent dominantes C/L'échec de Charlemagne à l'Ouest, sa réussite à l'Est Accroissement du pouvoir des aristocrates : * les aristocrates tentent de contrôler les églises et les autres institutions ecclésiastiques par la nomination de l'un de leurs membres à la charge ciblée *la puissance familiale se fonde aussi sur l'extension des terres, prises à l'église ou obtenues par vassalité. [...]
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