révolution, Amérique, Europe, fin du XVIII° siècle, 1850, révolutions politiques, les Lumières
Révolution : changement rapide et/ou brutal de l'ordre politique engagé par/ou soutenu par un mouvement populaire ou de masse, avec critique et renversement de l'ordre ancien.
Dans notre période, il s'agit toujours de mouvements se réclamant du progrès politique et ou social.
On considérera que tout mouvement large se lançant dans cette perspective, même conduisant à un échec, est dans le sujet.
Pour quoi faire : on se place du côté des Révolutionnaires : toute personne ou groupe engagé de manière active dans ces processus ou appelant à un nouveau mouvement révolutionnaire.
Pour quoi faire : objectifs, projet, idéologie et programme éventuel.
[...] USA : la transformation d'une république libérale en République démocratique a lieu sous le président Jackson (1828-1834) sans révolution (mais la question de l'esclavage reste irrésolue. B. Les révolutions de 1848 sont d'une nature nouvelle, mais n'aboutissent pas vraiment Février-Avril 1848 en France : Révolution démocratique et sociale. Les révolutionnaires ne sont plus des libéraux, mais des démocrates. Ces révolutionnaires ont de la sympathie pour le Printemps des Peuples, mais n'interviennent pas. Mouvement des peuples : Printemps des Peuples européen. [...]
[...] Pourquoi faire la révolution, en Amérique et en Europe, de la fin du XVIII° siècle à 1850 ? Révolution : changement rapide et/ou brutal de l'ordre politique engagé par ou soutenu par un mouvement populaire ou de masse, avec critique et renversement de l'ordre ancien. Dans notre période, il s'agit toujours de mouvements se réclamant du progrès politique et/ou social. On considérera que tout mouvement large se lançant dans cette perspective, même conduisant à un échec, est dans le sujet. [...]
[...] L'Europe de l'ordre de Vienne, refus de la Révolution : Contre- révolution et compromis Metternich, Sainte-Alliance : empêcher la formulation et la réalisation d'un projet révolutionnaire. Compromis libéral/contre-révolutionnaire de la Charte en France : éviter une nouvelle révolution par des concessions libérales. Les élites gouvernantes de GB continuent de faire évoluer leur modèle en refusant la révolution. B. Les projets révolutionnaires libéraux sont cependant actifs et relancés par les limites ou le rejet de ces projets contre- révolutionnaires Les révolutions d'Amérique latine : libéraux + certains aux tendances démocrates (Bolivar). [...]
[...] 1820-1821 : échec des mouvements révolutionnaires nationaux en Allemagne et en Italie. 1820-1823 : Trienio libéral (Rafael del Riego) en Espagne (entre coup d'État militaire et révolution. Ce sont des mouvements de la bourgeoisie ou des élites intellectuelles (étudiants) (répression par les puissances de la Sainte-Alliance (Autriche, GB, Russie + France). C. Le retour des révolutions 1821-1831 : révolution en Grèce (mouvement national et, pour certaines élites, libéral. 27-28-29 juillet 1830 : Révolution des 3 Glorieuses en France (mouvement mixte : élites libérales soutenant la révolution pour mettre fin à la contre-révolution de Charles X//révolution populaire démocratique réalisée par le peuple de Paris et certains bourgeois démocrates. [...]
[...] Conclusion : Les révolutions n'ont jamais totalement abouti (sauf GB et USA), parce que les forces d'Ancien Régime ont perduré, notamment au Centre et à l'Est de l'Europe dans les Empires multinationaux. Même là où le libéralisme l'a emporté, il a suscité de nouvelles revendications démocratiques. La question nationale a montré son potentiel révolutionnaire, mais aussi sa fragilité, car les objectifs des uns empêchent ceux des autres. [...]
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