UKIP United Kingdom Independence Party, Brexit, Royaume-Uni, populisme, opinion publique, Margaret Thatcher, extrême gauche, droite radicale, indépendance, radicalisation, Nigel Farage
Le Royaume-Uni est un pays perçu comme intrinsèquement imperméable aux extrémistes, populismes et racismes. Cette immunité supposée reposerait sur 3 types de facteurs : culturels, institutionnels et structurels.
Il existerait une culture politique propre au Royaume-Uni qui le préserverait des extrémismes de gauche comme de droite. Le Royaume-Uni est défini par le pragmatisme, la tolérance, la déférence, une tradition constitutionnelle et un attachement à la démocratie, dont la Grande-Bretagne est considérée comme le berceau.
[...] Pour qu'une force politique de droite radicale puisse émerger, il faut qu'il y ait une demande de la part de l'opinion publique sur les thématiques traditionnellement associée à ces partis. Différents indicateurs montrent que la situation du Royaume-Uni est comparable à celle des voisins européens. En effet, on y compte l'attitude par rapport à l'immigration, le racisme, ou encore la désaffection à l'égard de la classe populitique traditionnelle. Le mythe de l'exception britannique est donc contestable et contesté. Il ne suffit pas à expliquer l'échec répété de la droite radicale au Royaume-Uni. [...]
[...] L'extrême droite au Royaume-Uni, UKIP et le vote Brexit Déconstruction du mythe de l'exception britannique Le Royaume-Uni est un pays perçu comme intrinsèquement imperméable aux extrémistes, populismes et racisme. Cette immunité supposée reposerait sur 3 types de facteurs ; culturels, institutionnels et structurels. Il existerait une culture politique propre au Royaume-Uni qui le préserverait des extrémismes de gauche comme de droite. Le Royaume-Uni est défini par le pragmatisme, la tolérance, la déférence, une tradition constitutionnelle et un attachement à la démocratie, dont la Grande-Bretagne est considérée comme le berceau. [...]
[...] Ces "left-behind" (laissés pour compte) sont l'un des 3 groupes qui ont voté pour le Brexit. Les deux autres sont les affluents eurosceptiques, les eurosceptiques riches, qui sont plus conservateurs que les lifts-behind et qui appartiennent à la classe moyenne. "Les ouvriers plus âgés" socialement diffèrent des lifts behind et sont plus conservateurs. Mais le vote Leave ne se résume pas à des critères démographiques et politiques. Ce sont des questions de valeurs et d'identité qui ont joué un rôle majeur. [...]
[...] L'effet UKIP a eu un impact sur le jeu politique national. Il est perçu comme une menace pour les grands partis, en particulier le parti conservateur. Impact du UKIP sur le débat public : radicalisation du discours politique majoritaire sur l'Europe et sur l'immigration. le curseur s'est déplacé à droite sur ces thématiques. Le parti se présente comme la seule alternative contre le consensus centriste et social-libéral. L'effet UKIP sur le Brexit Pour contrer cette menace grandissante, en 2013, David Cameron, du parti des conservateurs, s'est engagé à organiser un référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne. [...]
[...] La tradition fasciste existe bel et bien au Royaume-Uni qui n'en est donc pas fondamentalement exempt. Historiquement, l'extrême droite britannique puise ses racines dans la British Union of Faciscists fondée en 1932 par Oswald Mosley. De plus, deux partis ont marqué l'histoire de l'extrême droite britannique : Le National Front, qui a eu un succès limité, mais inédit dans les années 70. Le British national Party, plus tardif, dans les années 2000. II- La montée du UKIP 1 - Naissance et parcours idéologique UKIP est né de la trajectoire eurosceptique. [...]
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