Forces politiques, entre-deux-guerres, radicaux, SFIO, SFIC, droite, extrême-droite
Les radicaux: le plus centriste des mouvements de gauche. Pivot de la vie politique française. Pivot parce qu'il va pencher soit sur la gauche soit sur la droite, pour former des coalitions et des systèmes d'alliances. Tellement pivot, qu'il est assimilé à la IIIe République. Il sera porté responsable de la défaite républicaine. A la veille de la 2nde GM un tiers des députes sont radicaux. Sur 42 gouvernements, les radicaux en dirigent 13, et ils figurent dans beaucoup d'autres : l'exemple A. Sarraux, Président du Conseil 7 mois, mais ministre 16 ans. Deux Personnes dirigent le parti radical : Herriot de 1919 à 1926 et de 1931 à 1936 et Daladier de 1927 à 1931 et de 1936 à 1940. Herriot, normalien, et agrégé de lettres. Daladier, agrégé d'histoire, aile gauche du parti. Joseph Caillaux, Camille Chautemps, ou Pierre Cot, Beaucoup de professeurs et de médecins.
[...] Colonel de la Roque, ancien St cyrien. Il a la volonté de renforcer l'exécutif, pensée anti-communiste, avec le rejet de la lutte des classes, et la volonté d'une société coorporatiste. Il n'y a pas de basculement dans le fascisme il restera légaliste en particulier lors des émeutes du 6 février 1934. Partisan d'une République autoritaire. En 1936, les ligues sont interdites, et les Croix de Feu deviennent le PSF : Parti Social Français million d'adhérent en 1939. - La Solidarité Française crée en 1933, financé par F. [...]
[...] La révolution russe promeut la 3e Internationale car la 2nde a vu son prestige terni car échec dans sa principale mission à savoir empêcher la guerre. Envoi d'une délégation de la SFIO à Moscou : Ludovic Oscar Frossard (Secrétaire générale) et Marcel Cachin (dirige le journal L'Humanité). La 3e Internationale exige des partis l'acceptation d'un texte de Lénine connu sous le nom des 21 conditions Retour en France, réunion du 18e congrès de la SFIO le 25/12/1920 à Tours grand débat avec les opposants à l'adhésion comme Léon Blum, Paul Faure, Marcel Sendat. [...]
[...] La SFIO va voir son nombre d'adhérents augmenter : en 1921 et en 1933 elle la plus grande formation socialiste de l'entre deux guerres. Beaucoup ont quitté la SFIC pour rallier la SFIO comme Ludovic Oscar Frossard. La SFIO joue le jeu du parlementarisme. A partir de 24, une centaine gagne la chambre. Front populaire en 1936 : 147 sièges. Son discours reste marxiste mais est réformiste dans la pratique, se focalise sur certaines choses : la suppression du Sénat, le droit de vote aux femmes, les nationalisations, la laïcité. [...]
[...] Les ligues Les ligues sont très actives. Quelques points communs : embrigadement des adhérents, action directe dans la rue. Ligues très actives au moment du cartel des gauches en 1924 et quand elles seront interdites en 1936. - Fondée en 1924, elle est l'émanation de la Ligue Patriote : La ligue des Jeunesses Patriotes, leur chef est le riche industriel et député Pierre Taittinger. Imperméable bleu, béret basque. Commando de 50 hommes. Discours très nationale réclamant un pouvoir exécutif fort, autoritaire. [...]
[...] Il veut se poser en rival de la gauche alors unie dans le Front Populaire. Il va réunir d'anciens communistes, des syndicalistes, d'anciens Croix de Feu, des intellectuels (Drieu la Rochelle, Duverger, Poujade) autour d'une idéologie révolutionnaire, nationaliste et antiparlementaire. L'idéologie du PPF insiste sur l'anticommunisme, l'édification d'un État fort, la création d'élites nouvelles. Il reçut des fonds d'industriels français et directement de Mussolini. A l'apogée du mouvement, on recense membres, en majorité des jeunes et aussi beaucoup de classes moyennes. [...]
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