La question de l'Etat est au cœur de la science politique française et du débat public :
- Libéraux : l'Etat permet au maximum de jouir de la liberté, et particulièrement de la liberté économique, et de la liberté politique. Il enlève donc des libertés. C'est le libéralisme
- Marxistes : l'Etat est une instance de domination au service de la bourgeoisie, domination du capitalisme.
- Anarchistes : l'Etat est un monstre qui n'a pour but que de gouverner, d'être détenteur du pouvoir absolu, et qui devrait disparaître.
- Fascistes : Etat total, absolu qui colonise, qui impose ses vues sur la société civile. L'état doit être loué, c'est un Etat qui possède son peuple, qui parle pour son peuple. L'Etat incarne alors la volonté générale.
[...] Ils doivent adapter leur politique. Le décloisonnement : entraine l'abolition des frontières entre les différents produits financiers, le marché financier est devenu un marché unique de l'argent, qui est caractérisé par une unité de lieu et de temps La désintermédiation : auparavant, lorsque l'on voulait jouer en bourse, il fallait passer par un intermédiaire. Aujourd'hui cela n'existe plus, n'importe qui peut devenir acteur financier. La vitesse contribue également à l'enrichissement. Il est possible d'aller de plus en plus vite dans ces activités. [...]
[...] Comme les nouvelles technologies (internet). On a un impérialisme des États-Unis qui produit une culture planétaire que certains ont appelée le soft Power des Américains. On a aussi une américanisation des comportements, des références, des structures, des modes de vie, de consommation. L'état n'a plus à présent le seul pouvoir monopolistique de socialisation des individus à travers la culture et les institutions de valeurs fortes. Beaucoup soulignent que cette standardisation culturelle peut développer des phénomènes de résistance culturelle de certaines structures marginalisées. [...]
[...] L'armée par exemple a été une institution qui a permis à des paysans d'être intégrés, d'apprendre le français, et de se rapprocher d'autres personnes. L'armée a fait beaucoup pour la constitution de l'idéal national. L'état va avoir la prétention de prendre un collectif extrêmement pluriel, et d'en faire une sorte de tout unifiée. Elle va créer une sociabilité nouvelle. L'état produit un idéal national, de l'« ensemble et un rejet des cultures régionales, uniformise le territoire et crée une mémoire commune. [...]
[...] La frontière est une limite politique, c'est à partir de celle-ci que les individus refusent le contrat social. Elle s'arrête là où les gens n'ont plus envie d'être français, même s'ils parlent le français. La frontière est donc mouvante elle s'arrête là où les individus ne veulent plus faire partie du contrat social. La nationalité quant à elle n'est pas une détermination naturelle pour paraphraser une féministe célèbre : on ne nait pas français, mais on le devient il faut manifester la volonté de faire partie d'une société par un acte d'adhésion. [...]
[...] Elles sont closes sur elles-mêmes, avec très peu de visibilité sur celle d'à côté. Dans cette société, chacun évolue dans son univers. Il y a des oppositions culturelles fortes entre les élitistes et les lettrés. Notamment au niveau de la maitrise de la langue latine. C'est une ère de basse culture. Avec l'avènement de la révolution industrielle, les choses changent, on assiste à des échanges économiques, des mobilités professionnelles. Pour cela, il faut une langue standardisée. L'État va donc diffuser la culture à l'ensemble de la population. Il va instaurer le français. [...]
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