Luther, Réforme, Capétiens, paix d'Augsbourg, Concordat de Bologne, Pragmatique Sanction, paix de Dieu, édit de Nantes, Jean Bodin, guerre de religion, Histoire européenne, Saint-Empire Germanique, réformes
Les guerres de religions ont été importantes dans la genèse de l'Etat en Europe. C'est l'aboutissement du rôle de l'Eglise après le partage de Verdun et le début de la paix de Dieu. Deux pôles de pouvoir dans l'Europe médiévale existaient, le pape (sacerdotium) et les rois et Empereurs (imperium). Deux événements façonnent la France jusqu'en 1905 et la loi de séparation Eglises-Etat : la Pragmatique Sanction de Bourges où le roi s'affirme comme le gardien des droits de l'Église de France. Puis le Concordat de Bologne (1515) où François Ier rencontre le pape Léon II où on décide que le pape a un droit de regard mais que c'est bien le roi qui nomme les évêques et donc contrôle l'Eglise. Son pouvoir est d'autant plus fort lorsqu'il a l'Eglise entre les mains.
[...] L'Allemagne n'est pas un pays : ensemble de principautés divisées qui constituent un Empire. Allemagne : lieu où la réforme luthérienne éclate. SERG : Empire de tradition romaine, qui diffuse la religion et où on parle allemand. Etat supranational (Charles Quint est espagnol), mais où la langue allemande s'impose. Le Saint-Empire est très fragile souveraineté partagée : l'Empereur élu est maître chez lui mais chaque prince qui lui fait allégeance est souverain sur ses terres. L'Empereur dispose de l'Empire mais a peu de moyens de le gouverner : Collèges Princes, Villes. [...]
[...] L'opposition théologique aurait pu être pacifique, mais aussi un conflit politique entre 2 alliances. Charles Quint avait promis que pour les conflits religieux, il convoquera la Diète de l'Empire : Diète de Worms convoquée par Charles Quint Luther s'y présente avec une armée et l'arme au poing, il en ressort en disant je m'en suis sorti : il convoque les diètes mais réalise que la paix est impossible. Alliance des Princes protestants en 1531 pour faire la guerre contre Charles Quint : succès. [...]
[...] La féodalité est un système politique risqué : très grand particularisme, pas de pouvoir central fort. La Réforme luthérienne et ses conséquences politiques 1519 : Charles Quint d'Espagne désigné Empereur du SERG plutôt que François Ier les grands électeurs désignent donc un catholique espagnol soutenu par l'Eglise. A la même période, Luther publie ses 95 propositions contre les indulgences (1517). Luther : critique du Pape de Rome, qui aurait des liens discutables avec les croyants. Charles Quint demande à Luther d'abandonner ses idées en réaction, le 10 décembre 1520 : Luther brule la bulle impériale. [...]
[...] Cependant, l'Etat est faible et ne peut pas imposer la paix aux Ligues et aux Huguenots. 1563-1570 : 3 guerres civiles 1572 : massacre St Barthélémy contre les Protestants par Charles IX. L'Etat n'est ni en mesure d'imposer une unité de foi ni une pacification. L'Edit de Saint-Germain (1570) aura même un effet contraire et embrasera le royaume : il réhabilite les Protestants aux fonctions publiques, mais la bourgeoisie parisienne s'y oppose cet édit combiné au mariage de la fille de Catherine de Médicis avec un protestant engendre des violences. [...]
[...] Francesco Suarez : le pouvoir repose sur le consentement de la communauté, pas sur le Prince. Se préfigurent ainsi les théories du contrat alors que le Pape est encore l'autorité suprême. Comme Machiavel l'a montré, il est bon que le souverain puisse être au- dessus des religions. Le devoir de résister des penseurs calvinistes La théorie du Prince croyant est adaptée au Protestantisme, mais pas aux Catholiques. Les penseurs réformés se questionnent : Calvin et Luther ne sont pas pour résister au Prince. [...]
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