Les sciences politiques sont une branche des sciences humaines et sociales (SHS). Elles restent distantes des sciences exactes. Une science doit pouvoir définir son objet, ses méthodes et son domaine, son autonomie relative par rapport à d'autres branches.
Elle doit :
- Diffuser des connaissances acquises par cette discipline scientifique ;
- Améliorer grâce à cette science la perception et la compréhension des phénomènes politiques ;
- Apprendre à interroger le réel en nous familiarisant avec la méthode de recherche en science politique.
Elle a des certitudes fondées sur des lois. Or il n'y a pas d'affirmation aussi incontestable en science politique mais plutôt des énoncés. Ex : les démocraties ne se font pas la guerre est différent de l'eau bout à 100°C. La première affirmation pose le problème des définitions (qu'est-ce qu'une démocratie ? une guerre ?)
[...] Tout dépend de la configuration des préférences étatiques, du comportement des autres États (ex. : 3 septembre 1939). Le paradigme libéral pense qu'avec l'extension du régime démocratique, il peut y avoir une évolution vers une pacification entre les nations. o Constructiviste : Il est représenté par le travail d'Alexander Wendt, et ce paradigme va essayer de tirer les leçons de la fin du monde bipolaire et de la fin de la mondialisation. Il postule que les acteurs agissent sur la base des significations que les objets ont pour eux et que les objets sont des constructions sociales. [...]
[...] Mais cette coexistence n'est pas une preuve scientifique de leur compatibilité. Cependant, la question du rapport aux valeurs justifie le postulat en faveur d'une compatibilité qui se traduit dans la pratique plus par une sorte de coexistence que par une sorte de complémentarité. Les paradigmes de la science politique : Au départ, il s'agit de quelque chose d'assez précis, donc la présentation la plus classique et rigoureuse a été faite par Thomas Kuhn : La structure des révolutions scientifiques (1962). [...]
[...] Ces jeux de pouvoir sont attirants et drainent une énorme énergie individuelle ou collective. Pourquoi ? Dans nos sociétés actuelles, les politiciens sont vilipendés, critiqués. Ex. : pression de l'opinion publique, rumeurs autour de l'enfant de Dati. Aujourd'hui, on a une impuissance des hommes politiques considérés par la population. Dans ce cas, pourquoi vouloir être un homme politique ? Pour récolter des intérêts (système corrompu) ou pour sortir d'un système. On peut se demander si ce n'est pas l'amour du conflit, de la lutte qui séduit les hommes qui s'engagent en politique. [...]
[...] La perspective sociologisante met l'accent sur les règles et les normes. Ils sont plus idéalistes que matérialistes en s'opposant aux réalistes, et plus holistes qu'individualistes en s'opposant aux libéraux. Les relations internationales émergent de l'image par laquelle les États se représentent leur rôle dans le monde. Ces images sont des constructions sociologiques multi factorielles. La paix n'est pas impossible, mais le progrès vers celle-ci n'est pas régulier. Dans la pratique on mélange souvent les paradigmes, mais les prémisses d'un travail de recherche nécessitent le choix d'un paradigme. [...]
[...] Mobilisation de groupes d'experts et mise en place d'un groupe de travail, qui anticipent les oppositions. Ex. : le réchauffement climatique. L'expert doit aussi se justifier face aux oppositions. c. Mise en œuvre C'est une phase souvent négligée par les gouvernants qui se satisfont souvent de l'effet d'annonces. Cette étape nécessite des moyens financiers. Ex. : proclamation du droit opposable au logement après les manifestations du Canal St Martin. Il faut que les décisions d'attribution des ressources soient réparties. C'est assez fréquent que des dysfonctionnements se multiplient lors de cette phase. d. [...]
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