L'élaboration, la mise en oeuvre et l'évaluation des politiques de la ville, politique publique
L'analyse des politiques publiques, comme l'écrit Pierre Muller en 1994, constitue la branche la plus récente de sciences politiques modernes. Elle emprunte un certain nombre de ces concepts à la sociologie, au droit, à l'économie et à la psychologie.
On peut dire de manière synthétique que c'est la science de l'État en action. C'est un domaine qui s'est fortement développé cette année.
Les sciences politiques sont la science qui étudie les phénomènes politiques. Elles consistent à étudier les processus politiques mettant en jeu des rapports de pouvoir entre les individus, les groupes et surtout au sein de l'État.
[...] Pour analyser cette question, Meny et Thoening invitent à étudier les analyses top down et botom up. Les analyses top down se contentent de souligner la difficulté de mise en œuvre de politiques publiques par les administrations et les institutions publiques. Il y a toujours un décalage entre sa mise en oeuvre et son adoption. Par exemple pour la loi sur le port du voile. Avec les analyses botom up, la formulation des politiques publiques et sa mise en œuvre ne sont pas séparés. [...]
[...] Il porte essentiellement sur la restructuration du bâti, le traitement des centres commerciaux et des dalles, l'amélioration de l'environnement et la requalification des espaces extérieurs les démolitions Le recours à la démolition d'immeuble a concerné les bâtiments qui ternissent l'image des quartiers déjà très touchés par la dégradation sur le plan économique et physique. On attend au moins un choc psychologique que des possibilités de réaménager. Ces démolitions n'ont pas forcément atteint leurs objectifs de dé- densification ou de l'évolution de la morphologie urbaine des quartiers. - Pour la densification : en général les quartiers concernés ne sont pas si dense que cela. En général, la densité est de 100 logements à l'hectare, bien moins que dans certains centres villes. De plus la végétation a une place prédominante dans la plupart des cas. [...]
[...] Leur durée a été limitée à 3 ans. Le CLS rénové devait être si possible renommé afin d'éviter sa confusion avec le CLSPD. Elle n'a pas encore eu lieu. Partie 3 : la nouvelle politique de la ville La politique de la ville a permis d'expérimenter de nouvelles formes d'action publiques formées sur le partenariat le contrat et la transversalité. Elle préfigure probablement ce que seront les politiques publiques de demain dans un paysage remanié par le décentralisation où leur mise en œuvre exigera coopération et horizontalité. [...]
[...] La principale innovation est la création de l'agence nationale pour la rénovation urbaine ANRU. Section 1 : les nouvelles orientations de la loi Borloo la réduction des inégalités sociales et des écarts de développement entre les territoires dans les zones urbaines sensibles La réduction des inégalités sociales et économiques qui pèsent sur les habitants des zones urbaines sensibles est un enjeu majeur de la cohésion sociale au même titre que la rénovation urbaine. La loi de 2003 a donc assigné des objectifs précis de réduction des inégalités aux politiques publiques, elle a mis à leur disposition les moyens de mesurer les écarts et leur évolution par la mise en place d'un observatoire des ZUS (ONZUS). [...]
[...] C'est un phénomène qui s'est traduit par une mobilité de l'urbanisme. Cela a provoqué les conditions de la séparation des quartiers d'habitat social et leur relégation urbaine. Dans les quartiers d'habitat social, on s'est aperçu que tous les équipements n'avaient pas été réalisés et que les transports collectifs n'avaient pas été programmés avant plusieurs décennies. On se trouve donc dans des enclaves urbaines. On va parler de ville dortoir. En général dans ces villes, près de la moitié de la population travaille en dehors de la commune. [...]
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