Politicologie, théologie, Religion, antiquité grecque, Platon, autonomie de la science politique, pouvoir, Weber, géopolitique, Voltaire, hyperpolitisation
Certains parlent de la science politique et d'autres des sciences politiques. Ce n'est pas qu'un simple choix disciplinaire : c'est l'histoire des idées politiques. Il y a une conflictualité qui se joue. Ceux qui préfèrent parler de sciences politiques au pluriel sont ceux qui considèrent que l'étude de la politique n'est pas une science à part entière. Il faut en parler au pluriel, car elle ne serait jamais une matière en tant que telle : elle serait la synthèse de disciplines plurielles.
[...] Le problème de l'étude de la politique est l'objet, quel est l'objet de l'étude de la politique ? L'objet de l'étude de la politique est le pouvoir. Le pouvoir est le concept le plus important de la science politique, le problème est qu'il n'y a pas de définition de l'histoire ou une multitude de définition du pouvoir, chaque personne a donné sa propre définition du pouvoir au cours du temps, c'est le problème épistémologique du pouvoir, son objet est flou et indéfini. [...]
[...] Vision classique issue de Platon. D'une manière globale et générale, la naissance des sciences humaines et sociales, l'éthologie, l'anthropologie, la sociologie ont commencé à faire de l'objet politique, la chose politique, une chose humaine et sociale. Il y aura une espèce de traction avec le regard de l'homme et de la société. La maturation des sciences humaines et sociales va définitivement permettre à la science politique de s'autonomiser. La science politique : la science du pouvoir À partir du milieu du 20e siècle, la science politique va s'autonomiser comme une science humaine parmi les autres. [...]
[...] Tout est politique, une grand-mère se fait pousser le PM est obligé de prendre la parole. Ce n'était pas le cas avant la naissance de l'État moderne, une politisation des faits à priori des faits non politiques, c'est le résultat, la cause de l'apparition de l'État moderne, c'est le caractère rationnel de son action comment est-ce que les faits non politiques sont-ils devenus politiques ? Ce phénomène est dû à l'existence de l'intellectuel c'est la naissance des philosophes des lumières qui a permis ce processus dans le cadre de l'émergence de l'État moderne par la formulation d'une volonté de rationalisation de l'action politique. [...]
[...] Il manie aussi des idées invisibles à l'œil nu. Le système philosophique était moins important. Il y a aussi un pouvoir organisé depuis peu un pouvoir social, le pouvoir des associations, des corporations de métier, ONG, lobbies, groupes d'intérêts, le pouvoir social de la société civile, car il a un impact sur les autres pouvoirs, notamment l'État. D'une manière rationnelle, depuis l'Antiquité et la naissance de l'État moderne, et bien on va résoudre le problème de la concurrence moderne, à propos de tous ces pouvoirs, il existe un pouvoir qui se situe au-dessus de tous les pouvoirs c'est le pouvoir politique de l'appareil d'État, c'est ce qu'on pense en science politique, c'est un pouvoir supérieur à tous les pouvoirs, la nature et la raison de l'appareil politique d'État sur tous les autres pouvoir. [...]
[...] C'est l'appareil de l'État qui peut stopper cette politique irrationnelle puis avec les lanceurs d'alertes. Cela nécessite un intermédiaire, avec un processus technologique de médiatisation est marqué par une grande virtualisation, le salon du média par excellence, établi le journal la revue et aujourd'hui ce sont des médias de plus en plus virtuels qui vont de pair avec la surreprésentation des phénomes non politiques en politique. On peut se poser la question suivante : l'hyper-politisation de la société n'est-elle pas la fin de la politique si tout est politique ? [...]
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