Politique, conception alternative, compétence politique, électeurs, Etats-Unis
Aux USA, le débat s'engage dans les années 1960. Publication cette année la August Campbell, Philippe Converse d'un ouvrage sur le vote américain, qui va engendrer un fort débat, et une réédition critique en 1989. Cet ouvrage se base sur des enquêtes faites au milieu des années 50.
Ils montrent que seule une minorité d'électeurs américains vote en connaissance de cause. La compétence politique est donc faiblement présente. La science politique va alors tenter de connaitre les raisons de cette incompétence notoire. Les compétents sont d'ailleurs souvent politisés, et s'oppose à une majorité d'incompétents non politisés.
[...] Les différentes formes de la compétence politique On peut distinguer deux formes de la compétence politique. La conception dominante de la compétence politique Aux USA, le débat s'engage dans les années 1960. Publication cette année la August Campbell, Philippe Converse d'un ouvrage sur le vote américain, qui va engendrer un fort débat, et une réédition critique en 1989. Cet ouvrage se base sur des enquêtes faites au milieu des années 50. Ils montrent que seule une minorité d'électeur américain votent en connaissance de cause. [...]
[...] Les français en font l'expérience à la révolution. Cet apprentissage ne sera pas accompagné d'un apprentissage cognitif ; le vote se pratique de manière communautaire. Ce décalage est toujours présent à d'autres moments de l'histoire. L'individualisation de l'acte électoral est barrée par un vote communautaire. o Cognitive : logique de jugement et de classification politique, permettant de choisir une liste ou un parti. - Les différentes dimensions de l'apprentissage électoral : Civilisation électorale : Ex France : iconographie du geste électoral en 1848, mettant en scène un ouvrier parisien lachant le fusil pour le vote, montrant l'apprentissage de la pacification des moyens d'expression. [...]
[...] - L'importance des mécanismes locaux d'appropriation de la culture électorale : le processus de politisation dépend largement de ce que font les électeurs du vote. Le processus de politisation prend corps différemment d'une culture à une autre. Le vote est le résultat d'un certain nombre d'accommodation, amenant à voter de manière différente d'un endroit à l'autre. Ex : Albert Otto Hirschman (sociologue américain) : trois stratégies : o Loyauté : vote malgré le mécontentement. o Prise de parole : mécontentement signalé o Sortie : indignation et volonté de changer le système. Arrêt du vote. Pour Hirschman, ce comportement est inefficace. [...]
[...] Il y a également à l'époque un gap genré différence de politisation homme/femme. Sa thèse s'inscrit dans un paradigme sociologique : il s'inspire de Pierre Bourdieu. Pierre Bourdieu publie en 1973 dans la revue Les temps modernes un article appelé L'opinion publique n'existe pas. Il se pose la question de savoir si tout le monde peut avoir une opinion Il y a à cette question plusieurs réponses : philosophiquement, en démocratie tout le monde peut avoir une opinion. Sociologiquement, cette question est fondamentale. [...]
[...] Elle permet de donner cohérence et portée sociale à ce discours. - Les dispositions sont produites par l'éthos de classe : système de valeurs implicite que les gens ont intériorisé depuis l'enfance et à partir duquel ils engendrent des réponses à des problèmes extrêmement différents, ou encore le système de disposition profondément inconscient qui oriente leur choix dans les domaines les plus différents. Ce système de valeur est d'ailleurs utilisé par la majorité de la population lors du vote. La compétence politique suppose que l'on soit capable de reconnaitre une question comme politique. [...]
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