Science politique, démocratie, Schumpeter, doctrine classique, populisme, régime autoritaire, citoyenneté, Huntington, légitimité politique, capitalisme, Linz, Weber, religion, clergé
La doctrine de la démocratie classique comme la critique Schumpeter est un « bien commun » que tout le monde peut distinguer dans chaque fait social. Un comité représente le peuple : il exprime et reflète la volonté du corps électoral. Mais ces hypothèses sont faciles à réfuter : il n'y a aucun bien commun universellement reconnu.
Il y a donc des querelles de principe qui ne peuvent être apaisées par aucun argument rationnel. Il est probable que le résultat atteint déplaise à tout le monde alors qu'une décision imposée par une autorité non-démocratique aurait été éventuellement beaucoup mieux accueillie. On en a un exemple avec Napoléon et le Concordat de 1801 qui a permis autoritairement de ménager le clergé.
[...] Régime fondé sur le populisme et la gouvernance : dessaisissement des institutions démocratiques. [...]
[...] Systèmes proportionnels : mode de scrutin où on exprime ses préférences, sans savoir sur quelle coalition elle va déboucher risque de multipartisme éclaté (Maurice Duverger). Impression d'une usure démocratique : ce sont les députés qui font et défont les majorités. L'importance de la société civile Société civile : ensemble des acteurs, groupes et institutions qui s'organisent en dehors de l'État secteurs associatifs, professionnels, intellectuels, religieux Les théoriciens de la démocratisation pensent que la société civile est décisive. Société civile forte avec des moyens de communication favorise l'implantation de la démocratie. Société civile faible ou inexistante pas de corps intermédiaire entre l'État et le citoyen. [...]
[...] La situation de la démocratie dans le monde Distinction entre trois types de régime régimes autoritaires régimes démocratiques régimes d'« anocratie (éléments de régime autoritaire et de régime démocratique, instables ou transitoires). Critères pour établir cette distinction sur la qualité des institutions et processus démocratiques : Manière dont est recruté le pouvoir exécutif. Election libre ou semi-libre, compétitive ou non. Place de la nomination et du pouvoir héréditaire. Campagnes électorales libres ou contrôlées, financement des campagnes électorales. Présence du pluralisme politique. Autonomie/indépendance des autres pouvoirs, garanties de leur fonctionnement. Moyens de contrôle sur le pouvoir exécutif. [...]
[...] Un comité représente le peuple : il exprime et reflète la volonté du corps électoral. Mais ces hypothèses sont faciles à réfuter : il n'y a aucun bien commun universellement reconnu. Il y a donc des querelles de principe qui ne peuvent être apaisées par aucun argument rationnel. Il est probable que le résultat atteint déplaise à tout le monde alors qu'une décision imposée par une autorité non-démocratique aurait été éventuellement beaucoup mieux accueillie. Exemple avec NB et le Concordat de 1801 qui a permis autoritairement de ménager le clergé. [...]
[...] L'institutionnalisation de la démocratie L'importance de la légitimité Une fois apparues, les démocraties ont besoin d'acquérir une stabilité. La démocratie doit susciter la croissance économique pour permettre l'égalité des conditions. Elle doit réduire les tensions avec les anciennes élites : faut-il une négociation ou une rupture ? Elle doit mettre en place des systèmes politiques, administratifs et électoraux. Aucune démocratie ne peut fonctionner sur la seule force il faut une légitimité rationnelle légale. Dans les nouvelles démocraties, cette légitimité rationnelle légale est faible, entièrement à créer. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture