Détenteurs de la souveraineté, système politique, Ancien Régime, Révolution française, philosophie des Lumières, source du pouvoir, démocratie, Jean-Jacques Rousseau, citoyenneté, absolutisme, régime représentatif
Le choix du titulaire de la souveraineté va déterminer le système politique. Sous l'Ancien Régime, il appartenait au roi. Cette souveraineté royale renvoyait à une conception théocratique de la souveraineté. Pour les révolutionnaires de 1789, le pouvoir est entre les mains du peuple, c'est une conception démocratique de la souveraineté. Cette conception a été introduite par les philosophes des Lumières qui considèrent que la source du pouvoir se trouve dans les Hommes.
[...] Mais le suffrage n'est pas universel. Seuls les citoyens éclairés pourront avoir le droit de vote. On est dans un suffrage censitaire. Donc seuls les individus qui payent un impôt vont voter, et donc les seuls qui payent les impôts à l'époque sont les bourgeois L'électorat-fonction a des implications politiques Dans la conception de la souveraineté nationale, le vote n'est pas un droit inné, mais une fonction sociale accordée à certains citoyens (citoyens actifs), ces citoyens sont choisis par exemple sur la base de l'impôt. [...]
[...] Cette conception a été introduite par les philosophes des Lumières qui considèrent que la source du pouvoir se trouve dans les Hommes. En réalité, il y a 2 conceptions démocratiques de la souveraineté : -souveraineté populaire -souveraineté nationale. C'est distinction est à la naissance de 2 grands courants politiques : droite et gauche. Aujourd'hui, on a une synthèse de ces 2 types. I. Souveraineté populaire C'est une théorie développée par J.-J. Rousseau (Le Contrat social) : les Hommes naissent libres et égaux, la souveraineté appartient à tous les citoyens. Chaque citoyen est détenteur d'une parcelle de souveraineté. [...]
[...] Les autres partis étaient inexistants. Cette souveraineté n'a pas été appliquée et a même justifié un État totalitaire (URSS). II. Souveraineté nationale La souveraineté n'appartient pas au peuple, mais à la nation. Cette nation n'est pas la somme des citoyens, mais comprend les citoyens présents, passés et à venir. La nation est incarnée par des représentants élus des citoyens. C'est le régime politique représentatif. A. Le titulaire de la souveraineté nationale est une entité abstraite Le pouvoir va appartenir à une entité morale. [...]
[...] Les représentants élus par les citoyens ne possèdent pas la souveraineté des citoyens. B. Les idées de Rousseau font l'absolutisme de la majorité Selon Rousseau, la loi est l'expression de la volonté générale, elle tire sa force juridique de ce lien avec le peuple. Rousseau s'est rendu compte que sa théorie était fondée sur le principe de l'unanimité. Rousseau a compris que cela n'était pas possible pour un grand nombre d'individus. Rousseau va nuancer sa théorie de départ : il va se contenter d'une majorité. [...]
[...] Le parlement peut même aller à l'encontre de la volonté du peuple L'absolutisme représentatif peut aboutir à la souveraineté du parlement Dans ce système de souveraineté nationale, on a un risque de dérive de la souveraineté de la nation vers une souveraineté des députés. C'est ce qui s'est passé sous la 4e République. On peut donc facilement mettre en place un système représentatif où la loi est toute puissante. Il peut y avoir des dérives dans la mise en place de cette souveraineté. Aujourd'hui, notre système tente de mélanger les 2 types de souveraineté. [...]
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