Un document se basant sur des notes prises en cours de politique comparée et portant sur la question de la démocratie définie par ses contraires c'est-à-dire par le totalitarisme puis le fascisme. A travers 2173 mots répartis sur 4 pages, le document se coupe en trois temps : le fascisme, le totalitarisme et l'exemple de la République de Weimar.
[...] En 1932, le second au deuxième tour est Hitler avec 13 millions de voix. On sait qu'on ne va pas réussir à rénover cette république. Le SPD est de plus en plus divisé et affaibli. Le SPD apparaît comme une solution parmi d'autres dans l'idée de passer à autre chose avec un nouveau régime. C'est paradoxal car cette démocratie avait les moyens de se rénover en interne. La victoire d'Hitler est l'aboutissement de la chute de la République de Weimar. [...]
[...] En 1970, Nicos POULANTZAS écrit Fascisme et dictature. La thèse est que pour eux, les régimes fascistes et nazis doivent leur émergence grâce à l'alliance des forces conservatrices qui parviennent alors à arriver au pouvoir et à consolider des dictatures. Le cœur des forces conservatrices est l'aristocratie ou la monarchie pour l'Italie. Ils parviennent à donner une apparence de légalité par des mouvements de masse. Une double tactique est mise en place. D'une part, il y a pression d'une partie avec violence. [...]
[...] La politique sociale fait une promotion de la consommation de masse (usines Volkswagen et loisirs). Il n'y a aucune remise en cause des élites économiques. La politique prend une dimension symbolique avec tout un discours et de la propagande. II. Les luttes idéologiques autour de la notion de totalitarisme. Enzo TRAVERSO a écrit Le totalitarisme : le 20ème siècle en débat, aux éditions du Seuil. Le totalitarisme est un très vaste champ sémantique avec une ambiguïté substantielle car le terme désigne un fait : les régimes totalitaires en tant que régimes historiques ; un concept : l'Etat totalitaire en tant que forme de politique nouvelle et inclassable dans les types de politique classiques ; et une théorie : l'explication d'un modèle de domination (analyse comparative). [...]
[...] Cette élite économique n'a pas besoin que ce soit ses représentants (partis libéraux, centre) qui soient au pouvoir mais il faut qu'ils gardent le pouvoir économique. On distingue donc la domination économique et politique. On peut faire un parallèle avec une même configuration en Amérique latine dans les années 1970. Par ailleurs, il y a défaite du mouvement ouvrier avec une crise idéologique des organisations révolutionnaires. On peut également voir un lien en déclin avec la petite bourgeoisie. L'une des thèses établit un rapport entre Etat fasciste et parti unique. [...]
[...] Comment une partie des classes moyennes votent Hitler ? Avec la crise économique, il y a déclassement social. Une partie des chômeurs et des ouvriers vont être enrôlés dans les organisations paramilitaires nazis. Comment expliquer le maintien de la popularité malgré la répression ? Il y a une discipline sociale avec des organisations qui jouent leur rôle médiateur (Eglise, entreprises, famille, instruments propres au régime comme la répression). Il y a fragmentation des anciennes solidarités et intériorisation de pratiques comme le salut hitlérien. [...]
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