Crise, démocratie représentative, représentation politique, comportement électoral, crise politique
Vivons-nous une période de régression politique ? Bien des indices semblent allé dans ce sens, il y a un désintérêt pour la politique par les citoyens, l'abstention qui a atteint des nombres considérables, discrédit de la classe politique, la montée des classes extrémistes, l'individualiste, la perte de civisme. Pourtant, il faut se méfier des évidences, qui peuvent être trompeuses. Les choses sont plus compliquées, des paradoxes ont été révélés par ce processus électoral, les citoyens s'abstiennent très fortement au premier tour de l'élection présidentielle, les électeurs se remobilisaient très fortement contre l'extrême droite à l'occasion du deuxième des présidentielles. Les législatives intervenaient, et une abstention au premier tour très importante. Processus en l'espace de trois mois marqué par des contradictions.
Deuxième événement ; le non au référendum du 29 mai 2005 sur le traité constitutionnel européen, 70 % de votants, on découvrait aussi à nouveau un très fort décalage entre les grands partis de gouvernement (PS et UMP) pour le oui. Mobilisation des jeunes contre le projet CPE et le développement de forme de participation non conventionnelle contre le dispositif d'une loi, ces instances représentatives ayant méconnu les plus grands principes de la négociation. Position paradoxale du chef d'État qui affirme que la loi votée par le Parlement doit être promulguée, mais qu'il n'y aura pas d'application.
De plus, il y a le processus électoral de 2007, retour à une forte participation électorale au premier tour des présidentielles, mais là encore un record d'abstention aux législatives suivantes qui étonne.
[...] Phénomène nouveau caractéristique de la décennie 90. Instabilité du comportement électoral marqué par une imprévisibilité croissante L'électeur est de plus en plus autonome vis à vis de ces choix électoraux, est de moins en moins contraint par des appartenances idéologiques, identifications partisanes. Cet électeur apparait de plus en plus mobiles, inconstants dans ces choix. CE phénomène a d'abord été identifié en GB t aux Etats unis qui adonné lieu à l'élaboration d'un modèle : modèle du nouvel électeur. Cette théorie du modèle rationnel on mettait en évidence des changements profonds de nos sociétés, comme par exemple élévation général du niveau d ‘éducation, développement de l'information, de nouvelles valeurs qualifiés de post matérialistes qui aurait eu pour conséquence une individualisation croissante des électeurs qui seraient plus critiques, plus libres en affirmant leur individualisme électoral. [...]
[...] Crise de confiance d'un certain nombre de citoyens à l'égard de la politique. Une attitude qui va se retourner contre les politiciens et qui va les décrédibiliser. Cette crise va se retourner contre ces responsables politiques qui sont accusés de céder trop facilement contre le poids mondial. Cette crise va nous permettre d'entrevoir l'importance d'autres bouleversements qui vont à leur tour retentir sur les électorats. Section 2 : Choix électoraux : l'impact des mutations socio-économique Le comportement électoral est un comportement structuré comme le sont tous les autres comportements humains càd que le vote n'est pas émis par hasard, le choix électoral résulte d'un ensemble de facteurs qui s'entremettent, parmi ces comportements il y a le choix électoral, il y a aussi le facteur relevant du champ idéologique et le facteur relevant des situations éco et sociales. [...]
[...] Modèle de type descendant. L'initiative est municipale. C'est une volonté d'une promesse électorale qui débouche sur la création des ces comités de quartier. Ce 2èmemodèle prévaut L'aspect relatif aux missions des instances de quartiers. Participation doit être entendue au sens de concertation. Ces conseils doivent jouer un rôle de jonction entre les élus et les habitants. Cette interaction est conçue de la manière suivante : - En amont les élus informent la population de leurs projets lors des réunions des conseils de quartier - Au sein de ces conseils, les habitants doivent pouvoir s'exprimer sur ces projets, faire part de leur avis aux élus. [...]
[...] De plus les députés élus pour la première fois ne représentent que 23%. Une longévité de la carrière politique qui s'avère certaine. Cette longévité confère à cette représentation son caractère d'étrangeté par rapport à la société civile. Cette longévité spécifique est un trait qui parait spécifiquement français représentait une rupture de ce point de vue. Cette longévité dans la politique emporte une série de conséquences, d'effets pervers. Cette longévité du personnel politique contribue à enfermer des élus dans un monde clos coupé de la réalité sociale donc une distance sociale qui se marque de plus en plus. [...]
[...] Mais plus encore, les caractéristiques définissant la situation professionnelle sont très important ( travail stable ou précaire), les études révèlent tout que toutes les catégories professionnelles fragiles par la non stabilité de leur emploi ont une abstention plus importante. Cela révèle un lien indiscutable entre ma on intégration sociale et l'abstention, le retrait électoral systématique ou intermittent est le seul effet direct du chômage, et non pas le vote protestataire. Lien entre participation électorale et chômage. Incidence du revenu et de la détention d'un patrimoine. [...]
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