« La Palombara et Weiner (1966) mettent l'accent sur quatre caractéristiques fondamentales des partis politiques :
1) il s'agit d'une organisation durable, dont l'espérance de vie est supérieure à celle de ses dirigeants actuels.
2) c'est une organisation bien implantée localement, qui entretient des rapports réguliers avec l'échelon national.
3) c'est une organisation dont les dirigeants ont la volonté délibérée de prendre et d'exercer le pouvoir, seuls ou avec d'autres. La conquête du pouvoir est le critère déterminant.
4) c'est une organisation qui cherche à acquérir un soutien populaire, par les élections ou de toute autre manière.
Les partis politiques français répondent à cette définition, car ils sont caractérisés par :
- La durée : malgré les changements de noms, cela concerne aussi bien les partis de gauche que les partis de droite.
- L'organisation : existence de statuts, de structures réunissant les adhérents.
- La conquête et l'exercice du pouvoir. »
[...] Le système partisan français. Présentation des deux grands partis de gouvernement 09 1. La droite gaulliste et son héritage : du RPF au RPR et à l'UMP 09 A. Les débuts du gaullisme (1945-1955) 10 B. L'âge d'or du parti gaulliste (1958-1968) 10 C. Les années Pompidou (1969-1974) : entre ouverture et continuité 11 D. La perte de l'Elysée, puis de Matignon (1974-1981) : Valéry Giscard d'Estaing Président 12 E. La reconquête du leadership de la droite (1981-1988) 13 F. [...]
[...] George Pompidou, le fidèle 1er Ministre du Général, se présente à la présidentielle de 1969. Il est facilement élu à la Présidence de la République au second tour des élections. Pompidou opte au début de son mandat pour une politique d'ouverture et choisit comme Jacques Chaban-Delmas comme Premier ministre. La politique de Chaban, jugée trop à gauche par les parlementaires de l'UDR, n'est pas acceptée au sein du camp gaulliste. En 1972, Chaban est remplacé par Pierre Mesmer au poste de Premier ministre. En 1974, G. [...]
[...] Les adhérents Les adhérents constituent une catégorie formellement identifiable : ils ont une carte d'adhérent. Seuls 1 à du corps électoral français détient une carte d'adhérent. C'est faible, comparé aux autres pays européens et surtout à ce qu'il en était au début des années 80. Comment expliquer la crise de l'engagement partisan ? - Explication par la fin des idéologies politiques Explication séduisante, mais qui ignore l'émergence de nouvelles idéologies dans les décennies 1980 (le Front National) et 1990 (l'altermondialisme). [...]
[...] Petite histoire du socialisme français. A. La création de la SFIO (1905) Jusqu'en 1905, date de création de la SFIO qui permet aux différents courants de la gauche de fusionner, le socialisme français est divisé en deux grandes tendances : - les réformistes autour de Jean Jaurès, qui défendent une politique de réformes dans le cadre politique existant. - les révolutionnaires autour de Jules Guesde, qui a créé en 1880 le Parti ouvrier français (P.O.F.), d'inspiration marxiste. Les divisions du socialisme français se cristallisent en particulier ors de l'affaire Dreyfus (1898). [...]
[...] Ils se décident pour Lionel Jospin. Ce dernier fait un score plutôt bon face à J. Chirac, ce qui le place dans la position du nouveau dirigeant de la gauche. G. L'après Mitterrand. Divisions internes et perspectives d'avenir Au terme de son second mandat présidentiel, François Mitterrand se retire de toute activité politique, y compris au sein du parti. Il meurt moins d'un an après son retrait du pouvoir, le 8 janvier 1996. A partir de 1995, Lionel Jospin incarne à la fois la continuité et la rupture avec le mitterrandisme. [...]
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