Cours science politique, systèmes politiques comparés, comparaison, méthode fondamentale, science politique
Comparer constitue l'une des activités les plus communes de l'esprit humain.
→ Pratiquer la comparaison, c'est d'abord confronter, spécifier, classer ce que l'on étudie dans le but de parvenir à une généralisation, pour arriver à une définition.
→ C'est aussi rechercher des singularités et des points communs dans des phénomènes plus ou moins nombreux, que l'on s'attache à mieux décrire, et que l'on s'attache à mieux expliquer. Par exemple, on peut essayer de comparer différentes révolutions.
→ C'est également parvenir à une connaissance plus fine, une analyse plus compréhensive des objets d'étude afin de mieux caractériser les dynamiques et les trajectoires historiques dans la dynamique de ces objets d'étude. Dimension diachronique.
De manière générale, la science politique s'est constituée autour de cette méthode de la comparaison et les travaux comparatifs forment une part importante des analyses conduites en science politique sur la diversité des phénomènes sociopolitiques. C'est avant tout une méthode, un état d'esprit visant à définir des notions plus fermes et des analyses plus profondément informées des sociétés politiques contemporaines. Plus prosaïquement, cela permet de prendre conscience de la diversité des formes que revêt le politique dans les différents pays.
En passant par l'étude de ces autres systèmes politiques, on peut mieux connaître les spécificités de son propre système politique et du coup, faire un usage modéré de la comparaison, un usage informé, avec un point de vue de réflexion sur la comparaison.
Cette méthode pose des problèmes :
• La comparabilité des objets comparés, en l'occurrence des systèmes politiques. Est-ce que comparer les systèmes politiques a un sens ?
• La question de la comparaison des objets comparables.
[...] Système américain, adhésion à un système de valeurs. Mais les citoyens américains, contrairement à la France, ne sont pas obligés de le faire contre des identités périphériques, qui seraient venues court- circuiter cette adhésion aux valeurs du groupe. C'est ce respect des différences ethniques même qui est le fondement historique de la culture civique américaine. Une fois que l'on adhère au système de valeur, on peut revendiquer ses différences identitaires. Cette citoyenneté américaine se construit dans le particularisme individualiste. La citoyenneté culturelle. [...]
[...] On y retrouve la France, les Pays Bas, l'Allemagne, Le Royaume Uni dans une certaine mesure, l'Italie, et quelques royaumes chrétiens d'Espagne. C'est une zone très large qui prend en compte au moins une partie de l'Europe orientale. L'idée de cette société féodale est que les carolingiens vont prendre l'habitude pour affermir leur pouvoir de concéder une terre, la plupart du temps confisquée à l'Eglise franque, à des nobles alliés en échange de leur service militaire. De cette manière là, les Carolingiens, à commencer par Charles Martel, vont bénéficier de guerriers acquis à leur cause pour lutter contre les différentes invasions à commencer par les Sarazins. [...]
[...] Face à la construction de l'absolutisme, on a une politique royale de destruction de l'autonomie des villes. Cette politique de destruction de l'autonomie des villes, qui pouvait concurrencer le pouvoir central, est caractérisée par la destruction par Richelieu des châteaux forts afin d'éliminer toute velléité d'indépendance locale. Enfin, création d'une armée permanente en 1726, qui symbolise la monopolisation de la force par le pouvoir. Celle-ci ira jusqu'à comporter hommes. Parallèlement, le pouvoir royal renforce ces mécanismes de prélèvement fiscaux. L'Etat français perçoit quatre fois plus d'impôt que l'Etat anglais. [...]
[...] SECTION 1 : Les théories de la genèse de l'Etat fondées sur des facteurs économiques. La majorité des historiens lie l'apparition de l'Etat moderne européen aux transformations socio-économiques qui sont apparues à la fin du moyen âge. A mesure qu'elles se réalisaient, division du travail sans cesse plus poussée parvenant à l'émergence de l'Etat moderne occidental. Wallerstein, auteur d'inspiration marxiste, qui formalisme sa théorie dans Le système Monde du XVème siècle à nos jours. L'Etat serait un sous produit du capitalisme. [...]
[...] Mais il y a aussi un certain nombre d'éléments qui sont en dehors de l'Etat mais qui appartiennent au système politique. Ex : Les partis politiques. Les groupes d'intérêt. Les groupes d'intérêt incluent les syndicats, les associations environnementales ou de défense des minorités. Ces partis politiques et groupes d'intérêt forment le système intermédiaire, qui prend place entre l'Etat proprement dit et les citoyens. Il représente les intérêts des citoyens auprès de l'Etat et participe à la mise en application des décisions élaborées par les organes de l'Etat. [...]
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