Le Citoyen à Rome est caractérisé par la libertas (=liberté). Mais cette liberté n'est pas à entendre au sens moderne du terme.
Quant à la religion, elle fait partie de la vie civique ; il y a une relation contractuelle entre les citoyens et les Dieux. Ainsi il n'existe pas de peur irrationnelle des Dieux.
La civitas est liée à une communauté de droit, elle ne fait pas intervenir les notions de culture ou de territoire. Ainsi, l'apôtre Paul même à des centaines de kilomètres de Rome est citoyen romain et jouit donc des droits qui lui incombent. Par conséquent quand Paul est sur le point de se faire fouetter, il dit que de par son statut de citoyen il doit être jugé avant d'être fouetté. Le tribun est ainsi obligé de reconnaitre sa faute car Paul était effectivement citoyen romain et qui plus est de naissance, ce qui n'était pas le cas du tribun qui avait acheté son droit de cité.
La citoyenneté romaine est beaucoup plus ouverte que la citoyenneté grecque. En effet, les esclaves qui avaient été affranchis par leur maître obtenaient la citoyenneté. Il en allait de même pour les pérégrins (les étrangers résidant à Rome). Ces derniers disposaient même de deux droits privés : le ius civile (commerce, droit de signer des contrats avec des Romains + droit d'épouser une Romaine) et le ius gentium.
On a vu que ce qui caractérisait le citoyen c'était la libertas mais pas la liberté individuelle comme on l'entend de nos jours. Ainsi, on peut s'interroger sur l'utilité d'être citoyen dans une monarchie (Auguste 27 av. JC) ? Car même si Rome a été une République, elle n'a jamais été une démocratie.
I. Cadre juridique de la citoyenneté romaine
La cité romaine est une communauté de statut avant d'être une communauté de sang, de territoire : il n'y a donc pas d'ethnie romaine. Cela est vrai dès le début de la cité romaine. En effet, Romulus fonde un asylum (pomoerium) où l'on n'a pas le droit de disposer d'armes. Dans cet espace, Romulus y mit les prisonniers des alentours et leur donna l'immunité et quant aux femmes, il les enleva dans la cité voisine, Sabine, en les invitant à Rome. Ceci déboucha sur une guerre avec les Sabins, que les Romains vainquirent et par conséquent Romulus doit diriger Rome avec eux. Ceci montre bien que l'ethnie ne comptait pas et que c'était le statut qui primait.
Le citoyen à l'époque Républicaine :
La vie civique est un ensemble cohérent animé par une très forte logique interne. Être citoyen c'est avoir des devoirs et des droits dans les domaines militaire, financier et dans les décisions politiques. (...)
[...] On a vu que ce qui caractérisait le citoyen c'était la libertas mais pas la liberté individuelle comme on l'entend de nos jours. Ainsi, on peut s'interroger sur l'utilité d'être citoyen dans une monarchie (Auguste 27 av. JC) ? Car même si Rome a été une République, elle n'a jamais été une démocratie. I. Cadre juridique de la citoyenneté romaine La cité romaine est une communauté de statut avant d'être une communauté de sang, de territoire : il n'y a donc pas d'ethnie romaine. [...]
[...] Le théâtre de Pompée eut pour conséquence de lancer une mode. En effet, le nombre de théâtre va se multiplier sur le Champs de Mars : théâtre de Marcellus, théâtre Balbus. Encore une fois nous sommes bien en présence d'une politique spectacle. Pompée se faisait acclamer dans son théâtre Panthéon : but : montrer que la famille royale descendait des Dieux Thermes : bien être des citoyens Mausolée d'Auguste : personnification de la vie politique liée à l'Empire Autel de la Paix (Ara pacis) : célébration du retour victorieux d'Espagne. [...]
[...] Philosophie politique : à quoi sert le populus ? SPQR : senatus populusque Romanus : le Sénat et le peuple romain. Ainsi, le Sénat et le populus sont intimement liés. Ce qui fait la force de Rome c'est l'ensemble de ses institutions politiques selon Polybe (IIe s av historien grec et qui compare les systèmes grecs et romains. Le succès du système romain selon le Grec réside dans la constitution mixte qui empêche toute dérive des trois systèmes politiques qui la compose. [...]
[...] Ex : Scipion qui devint consul à 19 ans. Marcus (plébéien) fut élu consul de 107 à 101 av JC. Il supprima le seuil censitaire instaurant donc une armée de métier (fin du statut soldatcitoyen). Pompée devint Consul unique de 52 à 49 av JC. César fut dictateur pendant 10 ans et en même temps censeur et tribun de la plèbe. III. Le populus Cf ch1 Le citoyen est lié à la libertas. Il est en soi libre dans le sens où il n'est la chose de personne. [...]
[...] De plus, l'élection pouvait être annulée à tout moment si un phénomène naturel se produisait et était interprété comme un signe des Dieux par le Consul (rôle d'auspice avoir accès à la volonté des Dieux. Les auspices pouvaient bien sûr être manipulés). Les comices tributes Personnes présentes Élections Déroulement du vote Tous les citoyens (populus) divisés en tribus (35 : 31 rurales + 4 urbaines). A noter que les gros propriétaires fonciers vivaient en campagne et donc encore une fois les riches avaient + de poids. Magistrats sans vocation militaire (pas d'imperium) : questeurs, tribuns, édiles Vote orale, publique. [...]
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