Cours, Introduction, science politique, dimensions macrosociologiques, dimensions microsociologiques
Wallerstein : né en 1930, sociologue américain qui a fait l'essentiel de sa carrière à New York et possède une chaire à l'EHESS. Il appartient au courant néomarxiste américain, qui emprunte au matérialisme historique l'idée que la dynamique économique est à l'origine de la dynamique sociale. Il est considéré comme l'un des théoriciens de l'altermondialisme.
Le cadre de l'analyse est le « système monde ». On ne peut comprendre la trajectoire d'un pays qu'en fonction de sa position dans ce système monde.
1450 : déclenchement du processus avec l'avènement du capitalisme (Braudel).
Pour Wallerstein, le développement qui en résulte est forcément inégalitaire. Les inégalités qui accompagnent le capitalisme vont alors produire un effet structurant au niveau national. Le développement économique conditionne alors le développement politique : ces deux processus sont dépendants l'un de l'autre.
Wallerstein identifie alors trois espaces au sein du système monde.
Les pays du centre sont ceux à qui le système d'échange inégalitaire profite (Angleterre, Pays-Bas, Flandre du Nord).
Les pays de la semi-périphérie sont ceux qui ont joué un rôle important avant d'être dépassés par les pays du centre (Espagne, Italie, Sud de la France)
Les pays de la périphérie sont ceux qui ne profitent pas du développement capitaliste. Ils sont essentiellement ruraux et le servage y est très important.
[...] Les partis politiques permettent leur rencontre. Une élection nécessite des électeurs : la question de la mobilisation se pose. Aller voter est coûteux, et ce coût est supérieur au bénéfice qu'on en retire. La mobilisation électorale, prise en charge par les partis, rassemble l'ensemble des incitations matérielles ou idéales qui visent à faire correspondre le citoyen au rôle qu'on attend de lui Compétition électorale et nationalisation de la vie politique La genèse des systèmes partisans La théorie des clivages partisans a été mise en place par Semour Lipset et Stein Rokkan. [...]
[...] Le quatrième clivage oppose les ouvriers et les bourgeois, puis les ouvriers révolutionnaires et les ouvriers réformistes : c'est le clivage communisme/socialisme (cf. congrès de Tours en 1920 et SFIO v PCF). Ces quatre types de clivage structurent la vie politique. Ils sont stables ; toute la politique tourne autour d'eux. Remarque : on note actuellement un dégel des clivages : ou classer les partis écologistes? Le FN? Ils ne procèdent d'aucun de ces quatre clivages La nationalisation des clivages partisans 2 Politisation et représentation politique La représentation politique en question Des transformations du gouvernement représentatif. Chapitre V : conclusion. [...]
[...] Pour Gellner, la Franc est donc le modèle d'État-Nation par excellence. Août 1882 : première rentrée de l'école obligatoire et laïque : mise en place des premières politiques éducatives par Guizot. Limite de cette thèse : la légitimité de l'État dans les questions éducatives va de soi en France, mais ce n'est pas le cas partout (Angleterre, États-Unis . Cette conception particulièrement française de l'État est donc à questionner La thèse primordialiste Les auteurs primordialistes considèrent que la nation est un donné, et non un construit. [...]
[...] Pour Rokkan, aucun des 3 n'est plus important que l'autre. Modèle profondément socio-historique. Thèse de Rokkan : les clivages qui structurent la vie politique vont se généraliser dans la plupart des pays européens et vont se reproduire dans le temps de manière stabilisée. ( Gel des clivages ( modèle constamment évolutif Pour Rokkan, il y a bien dans l'ordre politique étatique européen un élément qui ne cessera de produire des transformations en science politique. ( Rokkan a réduit l'ambition du modèle à la seule ambition européenne (prudent), mais ce qu'il perd du point de vue géographique, il le gagne de par l'intensité de son explication fait de la variable géographique une classe particulière dans son modèle Europe occidentale divisée en plusieurs zones (pas de manière homogène) Variable géographique liée aux dynamiques. [...]
[...] Bartolini, auteur italien (Florence) est un héritier de Rokkan. Il estime qu'on ne peut pas comprendre la construction européenne si on ne l'inscrit pas dans la longue durée. La construction européenne s'est faite en six étapes : Construction étatique Développement du capitalisme Construction nationale Démocratisation État Providence Intégration européenne. Voir le tableau. Chapitre III : De la construction nationale : les figures de la citoyenneté, entre obéissance et identification. Les constructions de l'État et de la Nation sont historiquement différenciées. [...]
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