Idées : terme vague. Définition du Littré. Représentation qui se fait de quelque chose dans l'esprit. On désigne donc l'opinion que tout individu ou groupe social peut avoir sur un sujet donné (ici la politique). On n'étudie pas toutes les idées de tous les siècles. On se limite aux idées qui ont fait l'objet de synthèses doctrinales. Donc idées au sens de doctrine : démonstrations cohérentes qui partant d'un jugement de valeur sur les faits politiques existant, propose des projets de réforme.
Politique : vient d'un mot grec "polis", la cité. La politique est l'organisation de la cité. Donc tout ou presque relève de la politique. On retient ici la politique dans son sens le plus étroit : science du gouvernement d'une société, l'art de gouverner l'Etat.
-> Etude des doctrines touchant l'art de gouverner l'Etat.
Plan chronologique du cours. Laisse de côté l'Islam et le monde oriental. On examinera en 4 titres :
- Les doctrines des sociétés antiques.
- Les doctrines de la chrétienté médiévale.
- Les doctrines de l'état monarchique.
- Les doctrines des Lumières.
Titre 1. Les doctrines politiques des sociétés antiques
Chapitre 1. Les doctrines des cités antiques (grecques et romaines)
Les cités grecques dont l'extension se situe entre le 7ème siècle av. JC. et fin 4ème siècle av. JC. La cité romaine rayonne entre le 5ème et le 1er siècle av. JC. A ces cités vont succéder des empires. L'empire hellénistique va succéder aux cités grecques au 4ème siècle av. JC. L'empire romain va sortir progressivement de la cité romaine au cours du 1er siècle av. JC.
Section 1. La cité Antique
1. Le cadre de la cité antique
La Grèce fut le berceau de la société antique (car situation géographique, difficulté de communication). La Grèce n'a pas connu l'Etat au sens moderne du mot. Le centre de la vie politique est la cité. En latin "Civitas" la cité. Ce rassemblement en cité distingue le grec civilisé (qui vit en cité) du barbare (étranger, le non grec, qui ne parle pas grec, qui vit en peuplade dispersée ou autour d'un prince). Pour un grec, l'homme ne peut bien vivre que dans le cadre de la cité. Il est inimaginable pour un penseur grec qu'on puisse vivre en simple particulier (c'est-à-dire en grec "idiotes") (...)
[...] Un concile dans ville de Constance, va voter en 1415 un décret qui le mettait au dessus du Pape. Seul moyen de sortir de la crise. En étant au dessus du pape, le concile peut déposer les 3 papes. Il va convoquer nouveau conclave qui aboutit à élection d'un pape unique, Martin V. Dans même temps, réformateur Anglais, John Wyclif, docteur en théologie d'Oxford (meurt en 1384) avait pu dénoncer avec vigueur (annonce idée de Luther) l'institution papale elle-même. Avant qu'éclate le grand chiisme, Wyclif se dit défenseur de l'autonomie des Eglises locale (Eglise d'Angleterre) contre papauté. [...]
[...] Il appartenait au souverain à découvrir ces lois, de les faire respecter. Pour cela, on doit être éclairé par un ou plusieurs corps chargés de vérifier la concordance de la politique avec lois naturelles. Turgot, intendant et contrôleur général, auteur d'un mémoire sur municipalité avec Dupont de Nemours où propose d'assister le souverain avec des corps élus. Voltaire Sur terrain politique, à l'autorité est confiée par Voltaire le soin d'assurer la liberté individuelle. Passe par l'autorité. Certaines réformes d'ordre économiques (meilleure répartition des impôts, suppression des douanes intérieures) sont suggérées par Voltaires mais aussi des réformes humanitaires (suppression de la torture, arrestations arbitraires comme lettres de cachet, condamnation du servage). [...]
[...] Cet équilibre des pouvoirs permet au régime mixte d'échapper au cycle des Constitutions. Tout principe est contre balancé par un régime contraire pour éviter que ça dégénère. Cet éloge de la constitution romain est il bien exact ? Il apparait comme quelque peu abusif. A cette époque, cette cité républicaine est mutée en véritable oligarchie. La mobilitas (oligarchie) confisque magistratures. Polype met en garde contre dangers contre République qui peut être mise en cause par l'oligarchie. Quand Polybe achève ses histoires, cité romaine arrive en crise. B. [...]
[...] Et comme la couronne ne peut être si son cercle est entier aussi la souveraineté n'est point si quelque chose y fait défaut Défense de la souveraineté a pris forme religieuse. Débouche sur idée de royauté de droit divin. Donc roy tient pouvoir que de dieu et à des comptes à rendre que de lui seul. (idée des Légistes de Philippe le Bel). Théorie érigée en doctrine. Doctrine qui présente deux aspects essentiels. Sert d'une part à justifier l'indépendance temporelle et politique du roi par rapport au pape. [...]
[...] Il nous propose dans son ouvrage une étude historique sur origines de la royauté. Il s'agit pour Hotman de reconstituer l'histoire des institutions politiques du royaume. C'est le prétexte pris par Hotman pour défendre une thèse : théorie du contrat. Il entreprend de rappeler qu'elle avait été l'élection des carolingiens et des premiers capétiens. Ils avaient tenu leur pouvoir du principe électif. Donc souveraineté vient du peuple. Peuple qui par contrat a consentit à déléguer au roi son pouvoir. Mais le peuple ne s'est pas dessaisi de sa souveraineté. [...]
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