Histoire des idées politiques, mauvais esprit, Machiavel, Boulainvilliers, Dom Deschamps, Sade
Le sujet du cours: le mauvais esprit. On commence avec Machiavel puis on continue avec d'autres auteurs qui ont un mauvais esprit, gênants, marginaux. C'est à partir d'eux que l'on peut mieux comprendre les idées dominantes de chaque société.
Le mauvais esprit: ce sont des penseurs à l'égard desquels il y aura des critiques féroces qui seront élaborées.
Des personnes qui très souvent seront détestés, qui vont faire l'objet d'une véritable haine. En général, ces réactions émotives qu'ils suscitent sont dues au fait qu'ils font apparaitre les insuffisances/limites de telle ou telle théorie. Du coup, on peut soupçonner que les sentiments qu'ils suscitent disent quelque chose de très
profond et très juste sur la théorie qu'ils critiquent. C'est comme s'ils visaient un point particulièrement important d'une théorie et qu'à partir de cela ils la faisaient échouer. C'est parce qu'ils ont justement une telle vertu de critiques qu'ils suscitent des réactions véhémentes. En tout cas, ce n'est qu'une supposition, il
faudra voir cas par cas.
Quelqu'un qui fait du mauvais esprit est quelqu'un qui cherche la petite bête, = quelqu'un de malveillant, rebelle et méfiant car il ne se contente jamais de ce qu'on lui donne et qui suppose toujours qu'il y a quelque chose qui ne va pas quelque part. C'est donc chercher ce qu'il y a de mal, mauvais ou méchant dans une
théorie politique aussi belle se présente t elle. Il y a même un «philosophie du soupçon». Pour adopter une telle attitude de soupçon, malveillance, il faut considérer qu'au fond, derrière toute élaboration théorique/toute théorie politique, il y a quelque chose qui ne va pas. Avoir un mauvais esprit c'est supposer
systématiquement que l'esprit est mauvais et c'est essayer de pointer directement ce point négatif qui ne va pas. Ils ont pour intérêt de désacraliser les théories politiques.
[...] C'est sur car ce prince fondateur vient supprimer tous les droits existants pour en fabriquer de nouveaux. Là ou la dimension critique du texte apparait de la manière la plus vive c'est qu'après avoir dit tout, il dit que ce bouleversement complet de l'ordre ancien pour en former un nouveau est ce que le Philipe le Roi David lorsqu'il voulut fonder une nouvelle société politique. Là explicitement il fait référence à un passage du nouveau testament qui parle de la manière dont David a pris le pouvoir et a complètement bouleversé l'ordre. [...]
[...] 2)Si on est un matériealiste conséquent, il faut réabilité ce qui était dévalorisé, la nature dans ces dimentions materielles, concrètes. Idée nature centrale pour materialiste et philo des lumières. 3)Il faut faire la critique de la société existente du XVIII, de la monarchie absolue. 1)le procès de dieu. Dieu est une chose incompréhensible. Si Dieu est effectivement absolument bon et absolument puissant, omniscient et omni présent. Alors pourquoi a t il voulu l'homme, sa chute et son péché, la méchanceté de l'homme. Pervers ? [...]
[...] C'est le respect des règles que l'on s'est données à soi même. «l'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté» Lorsque Machiavel développe cette théorie de la fortune, lorsqu'il s'oppose à la providence, il s'inscrit dans la logique de l'autonomie, il n'y a pas d'autre règles à respecter que celles que la société s'est donnée à elle même et aucune autre puissance peut les reconnaitre comme telles. Pocock oppose deux théories philosophiques: - celle fondée par les grecs reprise par Machiavel, Rousseau et les marxistes: cette conception est l'humanisme civic. [...]
[...] Et un terme revient régulièrement chez Fourier c'est raison qui déraisonne» , = une sorte de raison qui est au fond un oubli du corps, des sentiments, = la raison de Sade qui oublie l'essentiel, = les passions et les affectes du corps. Une raison qui n'est qu'un pure jeu de l'esprit est la catastrophe de l'humanité. La danger de la raison est qu'on s'éloigne progressivement d'une règle, c'est qu'au nom des principes qu'on construit rationnellement, on oublie de les confronter aux règles. Fourier n'aime pas cette raison qui serait le pure produit d'un esprit rationnel. [...]
[...] Pour lui ce n'est pas du tout une étape historique, pas une étape dans l'évolution des société politique, c'est une pure fiction, théorie. (comme Rousseau) Ce qu'on veut appeler état de nature : état dans lequel les hommes sont libre, c'est a partir de quoi il est possible de uger de la société actuelle, c'est un point de comparaison , d'évaluation. C'est pourquoi il dit état de mœurs est état de nature, est vers quoi il faut aller et au regard de quoi il faut juger de la société actuelle. [...]
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