Courant transnationaliste, Norbert Elias, James Rosenau, Bertrand Badie, Claude Smouts
La vision libérale partage avec la vision réaliste une approche centrée sur l'état. Pour les libéraux, les individus et les groupes n'agissent sur la scène internationale que par l'intermédiaire des états. Dans l'approche Kantienne, les citoyens n'aiment pas la guerre, les acteurs économiques n'aiment pas la guerre. Pour autant, dans l'approche libérale, ces citoyens ne sont pas des acteurs à part entière du système international.
[...] et URSS qui éprouvent de grandes difficultés à transformer leur leader ship militaire en leader ship politique). Hoffman parlait d'un Gulliver empêtré Nye va nous parler quelques années plus tard su soft-power, c'est à dire la manière de faire passer ses volontés sans recourir à la coercition ou à la force militaire. Il faut rompre avec le paradigme du stato centré car il n'est plus adapté pour rendre des comptes des changements du système international. Les transnationaux proposent donc un nouveau paradigme centré sur la coopération, sur les interactions et sur les interdépendances au sein d'une société mondiale. [...]
[...] Le courant transnationaliste La vision libérale partage avec la vision réaliste une approche centrée sur l'état. Pour les libéraux, les individus et les groupes n'agissent sur la scène internationale que par l'intermédiaire des états. Dans l'approche Kantienne, les citoyens n'aiment pas la guerre, les acteurs économiques n'aiment pas la guerre. Pour autant, dans l'approche libérale, ces citoyens ne sont pas des acteurs à part entière du système international. Dans l'approche libérale, ces acteurs étatiques agissent à l'internationale par l'intermédiaire des états. [...]
[...] Vu leur nombre ils vont avoir un poids économique dans les relations internationales. Rosenau fait donc un retour vers les traités de Westphalie et essaye d'envisager sur du long terme l'évolution du jeu international Le retournement du monde de Bertrand Badie et Claude Smouts Ils ont essayé d'appréhender les flux transfrontaliers. Pour eux, ces flux sont à l'origine du triple crise : de la souveraineté, de la territorialité et d'autorité. Cet ouvrage s'inscrit dans la théorie transnationale et a pour ambition de proposer une nouvelle sociologie de la scène internationale qui intégrerait l'implication de ces trois crises. [...]
[...] Les relations internationales s'établissent entre des partenaires dépendants les uns des autres. La complexité de ces relations d'interdépendances fait qu'il n'existe plus de pouvoir clair et donné définitivement. Il devient donc difficile d'identifier la puissance. Pour Morgenthau avec les réalistes cela était facile : unité militaire, ressources industrielles, financières etc. Pour Nye et Keohane, la puissance est la capacité d'ouvrir une négociation dont l'issue n'est jamais connue d'avance, il s'agit donc d'un monde imprévisible. Il est ainsi difficile de prévoir l'évolution du rapport de force. [...]
[...] Il nous parle de l'érosion des pouvoirs de l'état. Il nous parle d'un état qui n'est plus à même de dompter ou encore de canaliser l'action internationale de ces citoyens. Dans l'approche libérale les citoyens ne veulent pas de guerre et vont donc le faire savoir à leur gouvernement. Rosenau nous dit que quelque chose à changé dans les années 60 car les états ne domptent plus ces acteurs individuels qui ont quelque chose à dire sur le système international. L'état est court-circuité. [...]
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