Controverse contemporaine, élitistes, participationnistes, conception élitiste de la démocratie, Max Weber, citoyens, décisions politiques, démocratie délibérative, politique
La question de l'extension de la participation citoyenne dans les processus politiques n'a jamais fait l'unanimité chez les démocrates.
On trouve deux formes de méfiance :
- Élitiste : la méfiance porte sur la compétence des citoyens ordinaires, ils n'ont pas assez de temps ni les compétences pour faire de la politique, il faut confier la majeure partie des compétences à une élite plus qualifiée.
- Participationniste : la méfiance est dirigée vers l'élite qui dirige le pays, crainte de la trahison représentative quand ils cessent de servir l'intérêt du peuple.
[...] Et mettre en avant le caractère rationalisant du débat. C'est par le débat que chacun est obligé d'écouter ce que l'autre a à dire. XIII. Critiques faites aux participationnistes On peut leur reprocher de se concentrer trop le problème de la représentation parlementaire, mais les participationnistes ont tendance à oublier que les parlementaires ne sont pas les seuls acteurs du processus de prise de décision. Il y a toutes formes de lobby économique, politique qui ont aussi un impact fort sur les prises de décision. [...]
[...] Cela néglige les sentiments de contribution aux biens publique. Est-il plus facile d'élire des gens avec des compétences plutôt que directement des lois ? X. Critique adressée à l'élitisme Cela néglige peut-être les bénéfices subjectifs que l'on peut retirer à notre contribution politique comme le sentiment d'utilité ou de contribution au bien publiques. Voter requiert vraiment plus de compétence que d'élire des représentants ou partis politiques, est-il vraiment plus facile de comprendre le programme d'un parti et ces conséquences que de voter directement des lois. [...]
[...] système de vote plural Claus Offe imaginait un système similaire qui pondérait le poids du vote en fonction de leur connaissance des enjeux. VI. La politique-fiction Gerd Grözinger imaginait qu'au local de vote, l'électeur devrait répondre à dix questions et cette notation servirait de base à la pondération des voix. VII. L'irrationalité des foules Gustave le Bon met en avant l'irrationalité qui peut biaiser le jugement du plus grand nombre, dans un groupe la personne fait plus confiance à son instinct que sa pensée : qui amène à être malléable grâce à la propagande il avait pour ambition cachée de critiquer ce mouvement. [...]
[...] La controverse contemporaine entre élitistes et participationnistes La question de l'extension de la participation citoyenne dans les processus politiques n'a jamais fait l'unanimité chez les démocrates. On trouve deux formes de méfiance : - Élitiste : la méfiance porte sur la compétence des citoyens ordinaires, ils n'ont pas assez de temps ni les compétences pour faire de la politique : il faut confier la majeure partie des compétences à une élite plus qualifiée. - Participationniste : la méfiance est dirigée vers l'élite qui dirige le pays crainte de la trahison représentative quand ils cessent de servir l'intérêt du peuple. [...]
[...] Pourquoi ne peut-on confier à l'ensemble des citoyens la charge de toutes les décisions politiques ? - Incapacité citoyenne à se former une opinion politique rationnelle et fondée, accrue par la complexification et la technicisation des enjeux politiques - Apathie ou apolitisme du citoyen moyen qui ne serait pas un animal politique, mais serait en fait absorbé par ses affaires personnelles. IV. L'argument de la compétence Pour les élitistes il est préférable que les citoyens ne participent moins à la politique et plus tôt de laisser l'état géré, par un groupe de personnes. [...]
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