Théorie du contrat social, territoires politiques, John Rolls, Benjamin Constant, système représentatif, doctrine utilitaire, socialisme, John Stuart, souveraineté, légitimité, espaces institutionnels
La théorie du contrat social peut être modernisée. Il y a une controverse centrale entre le point de vue libéral républicain de John Rolls qui part de l'idée qu'on est essentiellement des êtres humains, on a vocation à s'arracher aux déterminations de nos origines culturelles pour la pensée universelle auquel s'oppose le point de vue multiculturalisme qui considère que l'humanité abstraite n'existe pas et que les représentations culturelles font partie intégrante de notre identité et qu'elles doivent être respectées faute de quoi on ne respecte pas notre personnalité.
[...] Ex : gendarme, contrôleur SNCF, préfet, etc. Selon Max Weber, la légitimité peut 1erement vêtir un caractère rationnel, reposant sur la croyance en la légalité du droit. La légitimité légale • La légitimité traditionnelle fondée sur une tradition considérée comme immémoriale et incontestable. Ex : dynastie monarchique ou féodale, patriarches Cela repose sur la croyance quotidienne en la sainteté de tradition valable de tout temps et en la légitimité de ceux qui sont appelés à exercer la liberté par ses moyens. [...]
[...] Pas besoin de pouvoir politique, le marché permet l'harmonisation. Pas besoin de contraindre, le marché dispose à agir les hommes dans l'intérêt du bien commun. La doctrine utilitaire (l'utilitarisme) est la doctrine de philosophie politique accompagnant le développement de l'école classique en économie, c'est une représentation tout aussi importante au 19eme et au 20eme siècle. L'utilitarisme était très important dans l'histoire culturelle. Rolls a rompu avec l'utilitarisme car le plus grand bien pour le plus grand nombre n'exclus pas de faire des choses mauvaises au plus défavorisé ; par ex l'esclavagisme. [...]
[...] La liberté réside donc dans la capacité de renvoyer les hommes exerçant le pouvoir politique. Cette conception de la liberté qui se détache, s'écarte aussi d'une conception problématisée par Tocqueville et d'une manière différente par un économiste anglais, Stuart Mill, penseur politique. Tocqueville, comme John Stuart Mill, problématise la liberté dans le concept d'une société de + en + égalitaire et où la liberté peut se trouver contrainte, comprimée par le désir d'égalité. Là où l'égalité menace, c'est elle devient adversaire de la différence significative. [...]
[...] Une des racines essentielles du libéralisme politique est le droit de critiquer le pouvoir. Locke passe légitimement comme un des concepteurs de la philosophie libérale. Il y a également Montesquieu qui développe la théorie de la séparation des pouvoirs dans L'esprit des lois, dans lequel il y ajoute le pouvoir judiciaire. Montesquieu voit dans le développement des échanges marchand la perspective d'un apaisement des relations entre les nations. Montesquieu a une conception de la liberté qu'on définit parfois comme aristocratique : Tocqueville par ex désigne cette conception comme aristocratique, c'est-à-dire qu'on considère que la liberté découle d'une confiance, d'un orgueil, d'une exagération sur soi-même, conduisant au refus de servir ceux qu'on estime peu, et consiste à affirmer sa volonté et sa parole. [...]
[...] Il faut trouver un instrument pour dire que les lois nazies étaient injustes. En sociologie, la légitimité est le fait d'obtenir le consentement sans usage de la force, CAD le pouvoir souverain est légitime si on lui obéit sans qu'il ait à obtenir cette obéissance par un usage exclusif de la force. En même temps que la notion de légitimité, on introduit la notion de domination. Le point précédant concernant la souveraineté a mis en évidence l'institutionnalisation de la force ; le pouvoir est souverain s'il peut utiliser de la force. [...]
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