Nicolas Machiavel est un penseur italien des XV et XVIème siècles (1469/1527). Il est connu pour avoir été le précurseur de la pensée politique moderne. Né et éduqué à Florence, il entre au service des Médicis et sa vie, par la suite, suivra, tout comme celle de la capitale toscane, un rythme en dents-de-scie. Ayant connu les revirements et les caprices de la Fortune, il rédige, en 1513 le Prince, véritable manuel pour le souverain souhaitant gouverner sur le long terme. Il y met en place sa pensée utilitariste et calculatrice qui sera à l'origine du mot machiavélisme.
[...] Seules les actions des hommes la déterminent et non plus quelques idées abstraites qui les gouverneraient. Cependant, le Prince sera quand même bon et juste. C'est dans ces conditions, seules, qu'il pourra inscrire son gouvernement dans la durée. Il y par conséquent, une sorte de convergence entre ses intérêts propres et ceux de son peuple. *Machiavel a vécu un épisode important : celui de la prise de pouvoir à Florence par Savonarole, un dominicain, qui avait entrepris de purger Florence de tous ses vices. [...]
[...] L'expression de la volonté générale aboutit alors à la législation. La loi et le droit, expressions de la volonté générale, se plaçant au-dessus de chacun et s'appliquant à tous, permettent de garantir la liberté civile et l'égalité des droits pour tous les citoyens. Néanmoins, Rousseau n'attribue pour autant pas à chaque individu de rationalité parfaite, qui lui permettrait de prendre toujours la meilleure décision. Dans le chapitre VII du livre il reconnaît l'importance la présence d'un législateur face au souverain (le peuple). [...]
[...] Habermas Jürgen Habermas est un théoricien contemporain de la philosophie et des sciences sociales. Ancien assistant d'Adorno, il est en quelque sorte le continuateur de la théorie critique de l'école de Francfort. Il en outre -dans le cas qui nous intéresse- travaillé dans le domaine politique notamment dans son essai, paru en 1998, Après l'Etat de Nation, une nouvelle constellation politique. En premier lieu, Habermas entreprend de décrire le processus de formation de l'Etat-Nation. Sa légitimité est fondée sur la Nation : un peuple politique qui possède une culture identitaire et met en place une solidarité citoyenne. [...]
[...] Par manque de courage, par paresse, il a en effet tendance à se laisser guider par un tuteur (thème repris par la Boetie). Il n'est pas capable de s'émanciper, ni de résonner par lui-même. Le tuteur le maintient d'ailleurs dans cette position en lui assurant que l'émancipation serait douloureuse et en le contraignant à rester dans les limites de ce qu'il lui prescrit. Après quelques tentatives infructueuses, l'individu renonce et finit par croire que cette minorité est un état naturel. [...]
[...] Son gouvernement se ferait à trois niveaux : national, international et mondial (les échelons inférieurs sont sous-entendus puisque préexistants). * Habermas affirme que le développement de la citoyenneté et de l'identité nationale ne va pas de soi, mais est un produit de la contingence de l'histoire. Les deux peuvent donc parfaitement être séparés. Ferry Jean-Marc Ferry est un philosophe français contemporain, arrière- petit-neveu de Jules Ferry et frère du philosophe et ancien ministre français Luc Ferry. Il est professeur à l'ULB et titulaire de la chaire philosophie de l'Europe à l'université de Nantes. [...]
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