Connaissances des institutions, action sociale, politiques publiques, protection sociale, crise de l'État Providence
On peut dire aussi que l'action sociale est aussi un moyen de contrôle social. En effet, l'action sociale est productrice de norme, et donc de processus d'adaptation qui sont contraints. Ca vise l'intrusion, mais en même temps il en découle des normes, qui ont pour vocation de les rendre conformes aux normes sociales, à la vie en société.
Mariage pour tous, débat car : donc les normes familiales qu'on prône doivent aller dans ce sens-là. Le mariage doit avoir pour but la reproduction de l'espèce.
On voit maintenant l'état et ses fonctions. Dans une approche juridique, l'état fonde sa représentation sur l'intérêt général. Et c'est parce qu'il se fonde sur l'intérêt général que l'état à un pouvoir de contrainte. Et c'est au nom de l'intérêt général que l'état à cette vocation à exercer une forme de contrainte, mais c'est une contrainte légitime. C'est une approche un peu idéaliste de l'état. Approche qui est beaucoup contestée. Ca renvoie à plein de questions : le référendum.
Intérêt général est l'addition des intérêts particuliers. Et on va tenter de prendre une position la plus conforme.
L'intérêt général est transcendant. Ca veut dire qu'il ne peut pas se confondre avec la somme des intérêts particuliers. On considère que la société à une existence propre en dehors de ses membres.
Au cours des années, et des gouvernements, on a vu la notion d'intérêt général se modifier. Pour le moment on ne sait pas trop, trop tôt pour le dire.
[...] La crise intellectuelle ? La responsabilité du chômage ne peut pas être imputée aux individus, c'était avant une idée centrale : on considérait qu'ils avaient un handicap ou alors qu'ils étaient oisifs. Le chômage était pensé comme relevant de la responsabilité individuelle. Avec 1974 et l'apparition d'un chômage de masse on se trouve dans l'obligation d'appréhender le fait que le chômage n'est pas lié à des postures individuelles, il est lié à des dysfonctionnements économiques. On commence à intégrer l'idée que le plein emploi est peut-être bien fini. [...]
[...] Mais aujourd'hui, il est sans doute possible de penser cette question d'une nouvelle manière. La protection sociale n'est donc pas pensée autrement que par le biais du travail/salariat. - Les risques sociaux : ce sont les ouvriers qui vont porter cette idée de solidarité au travail aux travers différents actions. Avec l'industrialisation, il y a un développement des risques d'accident : par exemple chutes d'échafaudage sont mortelles. C'est à partir de cela que les ouvriers ont s'organiser pour faire reconnaître que ce sont des risques sociaux et non liés aux comportements des individus. [...]
[...] Et de la reconnaissance sociale nécessaire de la différence. L'égalité semble d'avantage protectrice que l'équité. Complément : La centralisation : le modèle d'organisation centralisé est un modèle qui consiste à attribuer le pouvoir à un centre unique décisionnel qui se situe dans la capitale et sa vocation est d'organiser, de décider son partage. Les conséquences sont sur le plan institutionnel : régulation de toute autonomie territoriale, le local n'a pas la reconnaissance d'un pouvoir, il n'a aucun pouvoir. Tous vient du centre, et tous dépend du centre. [...]
[...] Et une conscience des intérêts partagés. Ces sociétés de secours de mutuelles vont faire de la propagande. Et elles vont être relativement mal vues par le patronat et par l'état. Et ces organisations, vont passer sous une tutelle, et elles doivent accepter des modes honoraires, et elles doivent être organisées sur base territoriales et elles ne doivent pas assurer le chômage. Elles doivent être approuvé par le maire ou par le curée, c'est une façon de les institutionnalisées. ) Les assurances : Question qui va faire débat dans la société. [...]
[...] Et à travers l'assistance c'est la mise en place des secours publics. On voit apparaitre un principe fondateur qui va disparaitre et réapparaitre : c'est le principe de la distinction entre les bons pauvres et les mauvais pauvres. Ca veut dire que c'est l'état institutionnel qui dit qu'il y a des bons pauvres qui ne peuvent subvenir à leur besoin, et ceux là mérite d'être assisté, et il y a des mauvais pauvres : personnes qui auraient la possibilité de travailler, et qui vont vers des voix en quelques sortes marginales, et ceux là ne méritent pas d'être aider. [...]
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