Emeutes, mobilisation collective, émeutiers, Michel Kokoref, processus des émeutiers
C'est une perspective développé par Michel Kokoref ou il montre que l'on retrouve des constances dans les processus des émeutiers. Ce qu'il montre aussi est que ces événements s'inscrivent dans une accumulation de rancœur réciproque et on retrouve les mêmes modalités d'actions que ce soit en France ou Royaume-Uni: principalement l'incendie, les affrontements avec jet d'objet, et de manière plus occasionnel des pillages. Un mouvement qui va à crescendo et qui redescend ensuite sans qu'il y est eu de négociation entre émeutiers et autorités politique puisque la principale réponse institutionnelle est la répression qui se caractérise par de grande vague d'arrestation. Il montre aussi que le rapport aux forces de l'ordre est important pour comprendre ces émeutes puisque le vécu d'une forme quotidienne de contrôle apparait comme la source principale de l'émeute et est souvent en lien avec le déclenchement de l'émeute.
[...] Cela n'est possible que pour des gens qui travaillent déjà sur ces terrains la. Il faut donc qu'il y a un climat de confiance qui est le cas pour ces auteurs. Les raisons des émeutiers sont de 2 ordres : Le plus marginal renvoie aux événements qui ont déclenchés ces émeutes donc solidarité avec les victimes. Même parmi les émeutiers qui évoquent les événements eux-mêmes mais évoque moins les victimes que l'absence d'excuse de la part de la police et du gouvernement des 2 jeunes qui sont mort à Clichy mais aussi par rapport aux tires de grenade sur une mosquée pendant un jour de prière et le ramadan et la police ne se sont pas excusé. [...]
[...] Comprendre les émeutes comme une forme de mobilisation collective C'est grâce à des enquêtes que l'on va voir cela en intégrant le point de vue des émeutiers. Comprendre la logique propre d'une séquence d'émeute. C'est une perspective développé par Michel Kokoref ou il montre que l'on retrouve des constances dans les processus des émeutiers. Ce qui montre aussi est que ces événements s'inscrivent dans une accumulation de rancœur réciproque et on retrouve les mêmes modalités d'actions que ce soit en France ou R-U principalement l'incendie, les affrontements avec jet d'objet, et de manière plus occasionnel des pillages. [...]
[...] C'est la population enquêtés qui n'a pas participé aux émeutes partagent la critique des émeutes policière et de l'école dont ils ont une expérience négative soit à travers leurs enfants ou leur propre expérience en particulier qui est la dénonciation de la discrimination à l'orientation et la perception d'un fonctionnement ségrégatif. Ce qui ressort aussi c'est leur inquiétude et leur colère face au chômage et aux difficultés d'insertion professionnelle des jeunes qui est un aspect non présent dans le discours des émeutiers. Les émeutes dans la perspective de l'histoire longue Il s'agit de comprendre le recours et la forme de l'émeute. [...]
[...] C'est la violence qui ne peut pas s'insérer dans les formes du jeu politique. On ne cherche pas à négocier parce que de toute façon on n'a pas de place ou d'interlocuteur dans le jeu politique pour le faire et parce que ca n'a pas de sens pour faire entendre une colère. Il y a des auteurs qui voient des filiations entre les émeutes et d'autres formes de protestations populaires. Donc considère qu'il y a une continuité de ces modes d'actions. [...]
[...] Avec une définition large, la demande de respect ou la dénonciation d'expérience d'exclusion, on voit que les motifs d'engagement qu'ils mettent en avant ont bien avoir avec les services publics. Ce sont des actes qui posent des questions politiques et renvoie à l'organisation de la cité. Donc il ne s'agit pas de trancher mais ce qu'il faut faire est à mettre un ensemble de discours et à poser la question du recours de l'action violente de l'action collective. [...]
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