Comportements politiques, participation politique, mouvements sociaux, violence politique, analyse des comportements politiques, mobilisation politique
Cette analyse des comportements politiques se fait à un double niveau : du point de vue des gouvernés selon lequel le vote permet de renouveler les gouvernants à un intervalle régulier. La participation politique des gouvernés revêt diverses formes. Du point de vue des gouvernants il faut analyser l'action publique (ce que l'on appelait autrefois les politiques publiques).
[...] Les manifestations routinières. Les manifestations associées à des crises politiques globales. À ses yeux une manifestation est initiatrice quand elle a pour objet d'imposer un problème sur la scène politique et ce avec un maximum de visibilité (manifestation féministe, manifestation écologique dans les années 1970). Il s'agit de mettre à l'agenda politique un sujet que l'agenda institutionnel classique semble négliger. Les manifestations routinières sont les manifestations qui constituent un moyen d'entretenir la visibilité d'une organisation. Ces organisations rappellent périodiquement leur capacité mobilisatrice, leur représentativité (manifestations syndicales classiques : manifestation du 1 mai pour la fête du travail). [...]
[...] Les groupes dominés voit les comportements des groupes dominants comme fondés. Aux yeux de Bourdieu la violence symbolique s'opère particulièrement dans les rapports entre classes sociales. Elle se traduit alors comme le retrait volontaire des citoyens issus des milieux les plus modestes. La violences symbolique apparaît douce car elle est éloignée de la violence physique mais elle est plus efficace car elle n'est pas perçue comme une coercition et donc est intériorisée. Dans les démocraties modernes le recours à la violence apparaît comme délégitimé et marginalisé. [...]
[...] Doit on parler de crise de la représentation politique ? Ce qui frappe surtout c'est le décalage entre la demande et l'offre politique. Les citoyens ont de plus en plus tendance à interpeller leurs gouvernants et à la mise en place d'action concrète. On est passé d'un rapport à la politique assez conformiste (où on faisait confiance aux élus politiques) à un rapport beaucoup plus critique. Les citoyens vont moins voter mais se font entendre sur de grandes causes. Les français sont capables d'exercer périodiquement leurs critiques. [...]
[...] La multiplication des formes non conventionnelles des formes de participation politique. La perte de confiance des citoyens dans les élites politiques. Défiance à l'égard du personnel politique et à l'égard du système partisan. Les français sont de plus en plus nombreux à penser que les responsables politiques ne s'occupent pas de leurs problèmes des citoyens en 1978 pensaient que les responsables politiques ne s'occupent pas de leurs problèmes. Ils sont 74% en 2000 et ils sont 87% en 2014. Coté positif : 57% des français déclarent s'intéresser beaucoup ou assez à la politique mais 79% des français estiment que le démocratie ne fonctionne pas bien. [...]
[...] Ces mouvement sociaux visent le pouvoir politique et donc visent à obtenir une réaction de l'autorité politique avec par exemple le retrait d'une politique publique. Ils sont portés par de nouvelles couches moyennes issues de la démocratisation de l'enseignement et une forme de méfiance à l'égard des formations politiques traditionnelles. Ils n'ont pas de but matérialiste. Gustave Le Bon à la fin du XIX ème donne une explication purement psychologique du mouvement des foules. C'est perçu comme pathologie sociale. Aux yeux de Tegur la mobilisation est le fruit d'une frustration. [...]
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